Montagne – Ski – Les Domaines skiables de France réclament des vacances de printemps moins tardives

Les Domaines skiables de France, en congrès mardi 7 et mercredi 8 octobre à Montpellier, réclament à la ministre de l’Éducation nationale des discussions pour avancer d’une semaine les vacances scolaires de printemps, qui se terminent actuellement début mai.

‘Depuis Luc Chatel en 2009, les vacances de printemps vont jusqu’à début mai. Cela nous fait perdre 3% de chiffre d’affaires. Le mois d’avril, qui représentait 8% de notre CA, est tombé à 2% ou 3%’, explique Pierre Lestas, président des Domaines skiables de France. ‘Les vacances scolaires, c’est un plan triennal. Après avoir signé le dernier plan, celui qui va jusqu’en 2017, M. Vincent Peillon avait promis de rediscuter en 2015. Mais début septembre, la position de Mme Vallaud-Belkacem n’était plus la même’, déplore M. Lestas. Un rendez-vous est donc espéré avec la ministre de l’Education nationale.

La France a perdu la palme de la fréquentation

Les domaines skiables de France rassemblent plus de 200 opérateurs (remontées mécaniques, pistes…) et représentent quelque 18.000 salariés, dont 15.000 saisonniers, selon le président. ‘Il y a un enjeu économique et social, car les contrats se raccourcissent, les stations fermant plus tôt’, explique encore Pierre Lestas. Outre le problème des vacances, la saison dernière a été entachée ‘non par la crise mais par la météo’ avec une baisse de fréquentation moyenne de 4,5%. Avec le calendrier scolaire et la météo, la France, qui a recensé 56,3 millions de journées skieurs, a perdu la première place quelle détenait depuis deux ans au profit des États-Unis (57 millions).

Par ailleurs, les Domaines Skiables font part de leur inquiétude de la baisse des ressources des communes, qui va entraîner ‘immanquablement une baisse des investissements alors qu’il y a déjà un manque de 300 millions d’euros par rapport aux voisins comme l’Autrice ou la Suisse’. Et M. Lestas de réclamer en même temps une simplification des démarches alors qu »il faut par exemple aujourd’hui 3 à 4 ans pour construire une remontée mécanique’.

Source : France 3 Alpes

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