Nouveauté libre : Sherpasig

Comment un alpiniste français a tout plaqué pour aller s’installer au pied de l’Everest avec celle qu’il aimait : une femme sherpa.

Une vie extraordinaire racontée avec humour et sincérité.

Un point de vue décapant sur la montagne, le Népal, le tourisme et les bouddhistes.

En 1979, Henri Sigayret fait la une de Paris-Match, en doudoune rouge et la moustache gelée : il vient de réaliser, avec Yves Morin, la deuxième ascension française de l’Annapurna, dix-neuf ans après Herzog et Lachenal. L’image le fait connaître mais le tapage médiatique écœure vite ce très libre penseur qui nous livre ici une autobiographie sensible et palpitante, d’une sincérité sans concession.
De l’enfant qui faisait de la Résistance en mitraillant les autos de l’occupant au lance-pierres, de l’adolescent qui découvre un sens à sa vie en se contorsionnant dans les falaises de la périphérie grenobloise, à l’homme qui parcourt infatigablement l’alpe, à la poursuite d’un chamois admiré et chéri, d’un songe himalayen ou d’une sage solitude, ce personnage bouillonnant ne cesse de rêver, d’apprendre, de réfléchir et de fourbir ses armes contre l’égoïsme et l’hypocrisie.
L’une de ces armes est l’autodérision, un humour qui n’empêche ni la profondeur de la réflexion, ni l’hyper-sensibilité aux bivouacs sous les étoiles et à l’injustice du monde. Au Népal, auprès des Sherpas du Khumbu, ce n’est plus pour gravir les sommets qu’il se battra pendant plus de vingt ans, mais pour tenter d’aider ce pays qui fait toujours partie des dix plus pauvres du monde. Il y adoptera une petite tribu d’enfants sherpas et sherpanis. Au-delà de l’aventure, il nous offre un éclairage nouveau sur cette réalité des piémonts de Sagarmatha-Chomolungma- Everest, assortie d’une énergie terriblement revigorante !

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