En ouverture du « Sommet de la course à pied », qui se déroule ce mercredi à Paris, Bernard Amsalem, le président de la Fédération Française d’Athlétisme (FFA), a tenu à préciser ses propos tenus ce week-end lors de l’assemblée générale de la Ligue de Bretagne.
Au cours de cette AG, le patron de l’athlé tricolore avait émis l’hypothèse d’une taxation des courses hors stade (courses sur route, trails, ‘fun runs’,…) et le prélèvement d’une partie des engagements versés par chaque coureur puisqu’à ce jour, seulement 10% des 9000 épreuves organisées chaque année en France le sont par des clubs affiliés à la fédé. 90% des courses échappent donc au « contrôle » de la FFA, qui reconnait avoir raté le train du phénomène de running de masse amorcé dans les années 1970.
Cette idée, qui a soulevé le tollé auprès d’une partie des 9,5 millions de pratiquants déclarés de course à pied, qui revendiquent liberté de choix et refus du formatage, a donc été tordue par Amsalem lui-même.
« Taxer les courses ? Nous n’en avons ni le pouvoir ni les moyens. Nous n’avons pas la prétention de tout régenter. Nous ne voulons pas reconquérir tout le marché mais simplement devenir un acteur et un organisateur de courses. Mais aussi veiller à la sécurité des pratiquants, protéger les coureurs des accidents et leurs apporter conseils et services. Nous souhaitons jouer un rôle sociétal réel. »