Pendant un vol long-courrier, une passagère reste bouche bée en découvrant son repas « vegan »

Les repas spéciaux à bord des avions, souvent adaptés aux régimes alimentaires spécifiques, ne sont pas toujours à la hauteur des attentes des passagers. C’est ce qu’a récemment découvert Juanita Headley, une avocate britannique, lors d’un vol long-courrier. L’histoire, qui pourrait prêter à sourire, met en lumière les lacunes de certaines compagnies aériennes dans la gestion des repas végétaliens. Voici un récit étonnant et quelque peu frustrant, qui montre qu’une simple commande peut parfois mener à des surprises inattendues.

Un repas de fruits et de noix pour un régime végétalien

Le 19 avril dernier, Juanita Headley, voyageant à bord d’un vol long-courrier en classe affaires avec la compagnie aérienne néerlandaise KLM, a eu la surprise de sa vie lorsqu’elle a découvert son repas végétalien. Depuis 13 ans, cette passagère suit un régime végétalien strict, excluant tous les produits d’origine animale. Avant de monter à bord, elle avait pris soin de réserver un repas adapté à ses besoins alimentaires. Cependant, ce qu’elle a reçu à bord ne correspondait en rien à ses attentes. « J’étais assise dans l’avion, j’avais faim, et pendant que tous les autres passagers mangeaient des plats chauds, on m’a servi sept morceaux de mandarine, quatre morceaux d’ananas et une poignée de noix », a-t-elle expliqué. Le second repas servi était tout aussi surprenant, composé d’une banane, de six morceaux d’ananas et d’un autre bol de noix.

Juanita, qui s’attendait à un repas plus substantiel, a eu du mal à cacher sa déception. « Le personnel m’a offert un service personnalisé et m’a fait me sentir très spéciale, mais ce repas de fortune était une vaste blague », a-t-elle ajouté. Un dîner léger, certes, mais un peu trop léger pour une passagère qui avait réservé un repas spécifique pour un vol de six heures.

Une réaction indignée face à l’incident

Juanita, visiblement frustrée par cette expérience, a exprimé son mécontentement avec force. « À notre époque, où le véganisme n’est pas un phénomène nouveau, il est inacceptable qu’un vol long-courrier de six heures n’emporte pas quelques repas supplémentaires pour des situations comme celle-ci », a-t-elle déclaré. Pour elle, cette expérience soulève une question essentielle sur le respect des besoins alimentaires des passagers. Comment une compagnie aérienne peut-elle se permettre de négliger un aspect aussi fondamental du confort des passagers ?

Depuis l’incident, Juanita n’a cessé de faire entendre sa voix. En plus de son métier d’avocate, elle est également conférencière, et elle a utilisé sa plateforme pour dénoncer cette situation, tout en soulignant le fait que de nombreuses personnes suivent désormais un régime végétalien pour des raisons de santé, éthiques ou environnementales.

La réponse de la compagnie aérienne

De son côté, un porte-parole de KLM a présenté des excuses publiques dans le magazine américain Insider. « En raison d’une situation imprévue, il n’y avait pas de repas végétaliens disponibles sur ce vol. Nous regrettons que cela se soit produit et souhaitons présenter nos sincères excuses. Notre service clientèle va prendre contact avec cette passagère pour voir comment nous pouvons la dédommager », a-t-il expliqué. Bien que l’incident semble avoir été une exception, il soulève une question importante pour les compagnies aériennes : sont-elles suffisamment préparées à répondre aux besoins alimentaires de tous leurs passagers, en particulier ceux ayant des régimes spécifiques comme le véganisme ?

En attendant, cette mésaventure de Juanita Headley rappelle l’importance pour les compagnies aériennes de bien se préparer à offrir une offre de repas variée et adaptée. Après tout, le confort des passagers passe aussi par ce que l’on trouve dans l’assiette.

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