Sur les 547 communes du département, 58 %, soit 315, figurent dans la zone du territoire métropolitain français où le risque sismique est le plus important (niveau 4). Elles n’étaient que 42 (8 %) à relever de cette catégorie auparavant. Inutile de trembler pour autant. Entre la nouvelle classification arrêtée en octobre dernier (et qui n’a donc aucun lien avec la récente catastrophe du Japon) et la précédente, qui date de 1991, la probabilité d’un séisme à notre porte n’a pas été décuplée. « Les risques ne sont pas plus forts qu’avant » confirme Gaëtan Mann, responsable du service aménagement, urbanisme et risques de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM).
Ce dernier pointe les responsables: « Pour répondre aux recommandations de l’Union européenne, les experts ont modifié leur approche. Elle est devenue moins statistique et plus probabiliste. » Ils ont entré dans les ordinateurs toutes les données concernant les séismes de plus de 3,5 de magnitude avant de faire mouliner leurs modèles mathématiques.
Photo : Séisme d’Arette le 13 août 1967