Si le français est sans conteste la langue principale parlée sur le territoire, la France est bien plus qu’un pays monolingue. Derrière cette langue officielle se cache une richesse linguistique exceptionnelle, mêlant langues étrangères et régionales. Mais quelle langue se positionne juste après le français en termes de locuteurs ? La réponse pourrait bien vous surprendre.
L’arabe, une présence linguistique incontournable
Avec près de 4 millions de locuteurs, l’arabe est aujourd’hui la deuxième langue la plus parlée en France. Cette place s’explique en grande partie par l’histoire du pays, notamment les liens tissés avec l’Afrique du Nord au cours de la colonisation et des vagues d’immigration successives. Cette langue est omniprésente dans les grandes villes comme Paris, Marseille ou Lyon, où elle résonne dans les rues, les commerces et même dans certaines expressions populaires.
L’arabe a également laissé son empreinte sur le français, avec des mots tels que alcool, hammam ou encore kiffer, utilisés quotidiennement. Sa présence ne se limite donc pas à ses locuteurs natifs : elle enrichit le paysage linguistique français.
Les langues régionales : un trésor souvent méconnu
Si l’arabe domine parmi les langues étrangères, la France est aussi un véritable patchwork de langues régionales. Selon le rapport Cerquiglini de 1999, près de 75 langues régionales sont encore parlées aujourd’hui. Bien qu’elles soient parfois reléguées au second plan, ces langues constituent un patrimoine culturel inestimable.
L’occitan, un symbole du Sud
Parmi les langues régionales, l’occitan se démarque avec plus d’un million de locuteurs. Parlé dans le sud de la France, de la Provence à l’Aquitaine, cette langue aux multiples variantes (languedocien, gascon, auvergnat) est encore enseignée dans certaines écoles et utilisée dans les médias locaux.
L’alsacien et le breton : des langues toujours vivantes
L’alsacien, avec environ 800 000 locuteurs, reste ancré dans les traditions de l’Alsace. Quant au breton, bien qu’il ait vu son usage diminuer, il reste un pilier de l’identité bretonne. Ces langues continuent de vivre à travers les conversations familiales, les festivals et les efforts de préservation.
Des langues en danger, mais une diversité à préserver
D’autres langues, comme le basque, le corse ou encore le catalan, témoignent de la richesse linguistique de la France. Malheureusement, bon nombre d’entre elles sont aujourd’hui en voie de disparition, faute de transmission entre les générations. Cependant, des initiatives locales et nationales œuvrent pour les sauvegarder, notamment à travers des programmes éducatifs et culturels.
Conclusion : une mosaïque linguistique
La France, souvent perçue comme un pays monolingue, est en réalité une mosaïque de langues et de cultures. Si le français domine, l’arabe et les langues régionales jouent un rôle crucial dans l’identité du pays. Ces langues reflètent non seulement l’histoire, mais aussi la diversité et la richesse culturelle de la France.
Préserver et valoriser cette pluralité linguistique est essentiel pour maintenir vivant ce patrimoine unique. Après tout, chaque langue, qu’elle soit étrangère ou régionale, raconte une histoire qui mérite d’être entendue.
Il y a un abus de langage dans cet article qui fausse l’analyse. La deuxième langue la plus parlée en France, ce n’est pas l’arabe, mais ce que perso je désigne par le vocable: « maltunien ». J’ai forgé ce mot en prenant les initiales des pays où cette langue est quotidiennement parlée et comprise. Il s’agit du Maroc, Algérie, Tunisie et Malte. Cette langue n’a rien à voir avec l’arabe du moyen orient.
Confondus dans l’ensemble de l’immigration maghrébine, les berbérophones font par-tie, dans la catégorisation courante, de la population dite « arabe » ou maghrébine. Le critère de la nationalité tend à accentuer cette indistinction puisque les berbérophones sont d’abord décomptés comme Algériens, Marocains, voire Tunisiens et… Français. Rappelons aussi que les recensements de la population en France ne s’intéressent pas à la langue mater-nelle des enquêtés. Tout essai de quantification de la berbérophonie en France ne peut donc être qu’approximatif.
Ce qui est sûr, c’est que l’immigration maghrébine vers la France (et l’Europe) a d’abord été berbérophone, aussi bien à partir de l’Algérie que du Maroc : les foyers d’émigra-tion les plus anciens sont la Kabylie (dès le début du 20e siècle) et le Sous (après 1945). Ces régions ont été rejointes par d’autres zones berbérophones à date plus récente : les Aurès pour l’Algérie, le Rif et la province Orientale pour le Maroc.
Au total, on peut raisonnablement penser que le nombre de berbérophones en France doit se situer en 1,5 et 2 Millions de personnes, composés pour 2/3 de berbérophones d’ori-gine algérienne et pour 1/3 de berbérophones d’origine marocaine. Sur cette population, une nette majorité est de nationalité française et cette proportion ira en augmentant avec le temps par l’effet mécanique de l’intégration
Le mot « alcool » vient du persan, pas de l’arabe.
Merci bien.
Moi, je crois que cette étude est fausse, la deuxième langue en France c’est bien l’hébreu, viens ensuite l’arabe et l’espagnol
Il n’est pas exact de proclamer que la langue arabe est la deuxième langue parlée en France. C’est la langue amazighe (berbère) qui vient en deuxième position et le darija (arabe dialectal) en troisième position.
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec cet article. Je trouve que « kiffer » nous est imposé on l’écoute dans les séries ou autres, les acteurs le disent, ils n’ont plus de personnalité ! C’est grave ! Moi, je parle français uniquement !
Attention pas de racisme je défends bec et ongles ma langue française est belle !
Wahou ! Cool votre développement, j’ apprécie.
J’ai pas kiffé de ouf ton commentaire
Le multilinguisme est un signe d’intelligence. Apparemment, l’intelligence ne vous intéresse pas.
Cette étude est fausse elle ne cite pas le créole qui est parlé dans les DOMS et en France hexagonale.Guy
Merci beaucoup pour vos précisions.