« Il y a urgence ». Le constat est revenu à plusieurs reprises, jeudi, lors d’une réunion à l’Alpe du Grand Serre.
Il y a urgence car la station, en déficit, est dans le collimateur de la Sata (Société d’aménagement touristique de l’Alpe d’Huez) qui l’exploite depuis 2001.
La Sata a en effet envisagé la fermeture anticipée de l’Alpe du Grand Serre pour la prochaine saison au 17 mars, soit une semaine avant la fin des vacances de février.
Diffusée au printemps, cette annonce est tombée comme un couperet. Et jeudi, la présence d’une cinquantaine de personnes (commerçants, moniteurs, hébergeurs, propriétaires) dans la salle du Chardon bleu a illustré une inquiétude partagée par beaucoup.
Non à la fermeture anticipée de la station
La députée Marie-Noëlle Battistel, à l’initiative de cette matinée de travail, a exposé la situation. « On comprend que la Sata n’accepte plus de prendre des déficits sur plusieurs années, mais nous ne sommes pas d’accord avec cette fermeture anticipée ».
L’une des solutions envisagée serait de débloquer une enveloppe de 100 000 à 150 000 €. Ce montant correspond environ à 10 jours d’ouverture de la station (sur la base du coût à la journée de 14 000 €).