Hier, les coureurs de la Transalpine Run sont arrivés en Italie, le quatrième pays de leur traversée des Alpes, après l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse orientale. Seules 278 équipes sont arrivés à ce terme, et, espérant terminer les deux prochaines journées pour remporter le maillot de finisher.
Temps fabuleux et pistes lisses, sèches sur une grande partie du parcours ont aidé le processus pour accumuler les 37,8 kilomètres (41 km au GPS). Le chemin traversant Uina Canyon dans de petites grottes et au dessus du torrent a rendu le terrain ludique. Schlinig Pass (2 261 m) a marqué la frontière avec l’Italie.
La dernière partie, très roulante, sur route, a permis d’envoyer un peu plus en terme de vitesse mais elle n’a pas manqué d’épargner les genoux de beaucoup de participants.
Pour cette 7eme journée, l’étape la plus longue de la Transalpine aura eu raison des plus fragiles. Un départ en descente, très roulant avec 15 kilomètres de bitume sur les 42 au total, eu le temps d’achever les genoux déjà meurtris de la veille. Malgré le final demain, certains ont du se contraindre d’abandonner. Un déchirement, un soulagement, une déception surtout, mais lorsque le physique déjà bien usé ne trouve plus de motivation pour affronter en seconde partie de parcours les 1600 mètres de dénivelée positif du Barenjoch, à 2871m, et ses 1000 mètres de descente vertigineuse vers Solda, les décisions tombent !
Il aura fallut beaucoup de détermination pour finir, un dévouement d’autant plus payant pour continuer à découvrir le Tyrol aux paysages magnifiques, mêlant forêt somptueuse et univers alpin. Bonne nouvelle, la pluie semble même avoir prit des vacances puisque demain un soleil de plomb devrait emmener les plus courageux sur une arrivée qui sera, à coup sur, pleine d’émotions.
Barbara Delière et Baptiste Chikli
Photos : Barbara Delière