Tignes détaille les émissions moyennes de CO2 par skieur

Selon une étude récente réalisée pour la station de ski française de Tignes, l'empreinte carbone d'une journée de ski s'élève à 48,9 kg de CO2e par personne, dont 52 % pour les déplacements. La station souhaite que nous fassions tous davantage pour réduire nos émissions.

Tignes

Comme la plupart des stations de ski Tignes Le domaine skiable de Saint-Tropez se prépare à opérer dans un monde qui se réchauffe. Proposant autrefois du ski toute l’année, il a récemment renoncé à ouvrir ses pistes au début de l’automne et accélère sa transition énergétique, environnementale et sociale, avec pour objectif de devenir pleinement durable d’ici 2030.

Selon une étude récente réalisée pour le compte de la station, l'empreinte carbone d'une journée de ski à Tignes s'élève à 48,9 kg de CO2e par personne, ce qui n'est pas très différent de la moyenne quotidienne du monde occidental, qui est d'environ 40 kg par personne.

Il est intéressant de noter que si l'on exclut les déplacements, à la fois vers Tignes et à l'intérieur de la station, qui représentent 25,4 kg et 52 % de toutes les émissions, on arrive à 23,5 kg pour tout le reste, soit bien moins que la moyenne quotidienne dans la vie quotidienne de la plupart des gens à la maison.

Lors de l'audit, la « communauté » est arrivée en deuxième position en termes d'émissions, avec 7,9 kgCO2e par personne et par jour, principalement liées à l'éclairage, au chauffage et au fonctionnement des infrastructures de la station, des installations et des services liés au tourisme, en plus du ski lui-même.

Les émissions de matériel de ski, qui représentent 16 %, sont suivies de près par celles de matériel de ski, qui représentent 8,5 kgCO2e, en fonction de la production et du transport d'articles tels que skis, chaussures, gants, lunettes, etc. Le message est de réutiliser le plus longtemps possible plutôt que d'acheter des produits neufs, aussi « écologique » soit le processus de production.

L'alimentation arrive en deuxième position avec 4 kgCO2e par personne, soit 8 % du total, Tignes notant qu'un végétarien réduit son empreinte carbone dans cette catégorie jusqu'à 75 %.

Viennent ensuite les hébergements touristiques avec 4 % et 1,7 kgCO2e, l'exploitation des remontées mécaniques, l'enneigement artificiel et le damage représentant la plus petite part d'émissions, seulement 3 % et 1,4 kgCO2e.

C’est peut-être parce que Tignes utilise de l’électricité verte et des biocarburants.

« Afin d’assurer un avenir durable au tourisme alpin et de contribuer, lorsque c’est possible, à sa préservation, il existe quelques mesures individuelles simples que les amateurs de sports de neige peuvent adopter pour réduire leur empreinte carbone : éviter de voyager en avion ou en voiture et se déplacer en train/transports en commun. Chauffer les hébergements à 19°C maximum le jour et 17°C la nuit. Privilégier un régime végétalien/végétarien et louer du matériel », précise un porte-parole de Tignes.

Deux caméras time-lapse ont été installées sur le glacier de La Grande Motte pour permettre de collecter des données, suivre l'impact du réchauffement climatique sur la fonte des glaces et apporter matière à réflexion sur l'évolution et l'adaptation de l'eau. Comment réduire ses ressources carbone dans le futur.

Ce mois-ci, les jeunes élus du Conseil des Enfants de Tignes implanteront une capsule temporelle, équipée d'une balise GPS, dans les entrailles du glacier de la Grande Sassière. L'objectif de l'expérience est de suivre l'évolution du glacier sur une période de 10 ans.

La station affirme que ce projet scientifique et éducatif vise à sensibiliser la région au réchauffement climatique et à étudier la fonte des glaciers.

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