Tour de vis pour les sports à risque en Suisse

De nouvelles règles entrent en vigueur le 1er janvier en Suisse pour les sports à risques tels que l’alpinisme, la grimpe, le rafting ou le saut à l’élastique.

Les sociétés et les particuliers qui proposent ces activités à des fins commerciales devront obtenir une autorisation.

Quiconque gagne plus de 2300 francs par an avec ce genre d’activités sera considéré comme prestataire commercial. Il devra conclure une assurance de responsabilité professionnelle d’au moins cinq millions de francs.

L’obligation de posséder une licence concerne les prestataires de canyoning, rafting, de descentes en eaux rapides, saut à l’élastique, alpinisme, randonnées en montagne, ainsi que les randonnées à skis et snowboard au-dessus de la limite de la forêt. Elle ne vaut parfois qu’à partir d’un certain degré de difficulté. Les étrangers y sont soumis s’ils travaillent dix jours ou plus en Suisse par an.

Les clients pourront consulter la page internet de l’Office fédéral du sport (OFSPO) dès l’année prochaine afin de vérifier si leur prestataire possède l’autorisation et la formation nécessaires. «Les autorités cantonales compétentes nous fourniront les données», précise le porte-parole de l’office Christoph Lauener.

Plusieurs cantons ont déjà reçu les premières demandes de permis, ajoute-t-il. Il est toutefois trop tôt pour savoir si une grande partie des prestataires pratique déjà activement. Et ce parce que les licences sont délivrées par les cantons dans lesquels les personnes concernées habitent ou possèdent leur siège.

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