Une nouvelle génération de gardiens de refuges de montagne

C’était une double première, le week-end dernier à Autrans (Isère). Pour la première fois les gardiens de refuges des massifs français tenaient leur assemblée générale en même temps que les guides. Pour la première fois ils étaient plus de 80 sur quelque 165 adhérents au Syndicat National des Gardiens de Refuge et Gites d’Etape (SNGRGE), fondé en 1974. «Une mobilisation historique», souligne la présidente, la Savoyarde Véronique Portaz Vacher, réélue pour deux ans. «Les gardiens de refuges sont déterminés à être à partie prenante d’une nouvelle dynamique partagée avec l’ensemble des acteurs du milieu montagnard.» Témoin, la moyenne d’âge du conseil syndical, 40 ans à peine. « Aujourd’hui finie l’image du ronchon qui sort de sa cuisine en râlant», assure la première de cordée. Avec l’évolution climatique, l’accessibilité est un enjeu majeur pour ces établissement en lieu isolé qui doivent s’adapter et soigner l’accueil. « On doit être autre chose qu’un camp de base pour alpinistes, on se met de plus en plus à la nourriture bio. »

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Photo @DL – La Savoyarde Véronique Portaz Vacher, réélue président pour deux ans

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