Une nuit à l’Aiguille du Midi pour comprendre le mal des montagnes

L’Ifremmont installe à 3 840 m l’un des trois laboratoires de haute altitude dans le monde.

Pourquoi certains souffrent du MAM (mal aigu des montagnes), jusqu’à déclencher un œdème cérébral de haute altitude (OCHA) qui peut être fatal, tandis que d’autres arrivent au sommet de l’Everest sans le moindre malaise ? C’est ce que vont essayer de comprendre les médecins de l’Ifremont (Institut de formation et de recherche en médecine de montagne), en étudiant les réactions d’une centaine de personnes qui vont passer 24 heures à 3 840 mètres, à l’Aiguille du Midi, dans un local transformé pour l’occasion en laboratoire : « Les hypothèses sont que, soit certaines personnes ont des prédispositions et réagissent avec une certaine adaptation du débit sanguin cérébral, soit il y a une plasticité et l’organisme s’adapte avec l’habitude », explique le docteur Emmanuel Cauchy, directeur de l’Ifremont.

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