« Il existe une véritable prise de conscience écologique dans toutes les stations de ski. Aujourd’hui les stations abordent des sujets comme le transport, le logement, qui étaient totalement tabous autrefois. On ne construit plus en montagne aujourd’hui comme dans les années 1970. Des initiatives sur le covoiturage, le transport en commun vont dans ce sens même si l’accès à une zone de montagne demeure par nature compliqué. En terme d’image, les retombées ne sont pas négligeables. La difficulté est de concilier l’aspiration du client, qui veut une offre de plus en plus diversifiée, avec des pistes équipées de canons à neige, des spas, des patinoires, des loisirs diversifiés avec le respect de l’environnement. Comment expliquer à un professionnel qu’il doit renoncer à une activité alors que la demande est forte ? La moitié des adhérents de l’ANMSM a signé une Charte en faveur du développement durable. Beaucoup investissent dans le tri sélectif, dans des stations d’épuration, dans ces circuits de recyclage d’eau, ce qui est coûteux ».
