Vivian Bruchez, 27 ans, est un feu follet comme on en a peu vu depuis Marco Siffredi. Chevelure blonde en moins, une planche en plus, Vivian ouvre et découvre une nouvelle façon de faire du ski de pente raide. Il modernise cette version verticale du ski, cette quête de la neige impossible, de la pente interdite, de l’emotion de glisse inédite en s’appuyant sur les anciens, car « derrière chaque première, se cache une histoire ».
Il avait commencé à faire parler de lui en skiant quatre fois la face nord de l’aiguille du Midi (devant les caméras de Seb Montaz). Quatre fois dans la même journée ! Et puis on l’a revu dans le film « T’es pas bien là » (du même Seb Montaz) à se marrer dans des couloirs mortels, à jouer avec la gravité et les limites de l’adhérence humaine, à sautiller dans les cailloux, à la cool. Aujourd’hui, il a les honneurs de la page portrait de Libération et entouré de ses potes (Kilian Jornet) et de ses modèles (Anselme Baud et Pierre Tadivel), il écrit un nouveau chapitre dans l’histoire du ski de pente raide.