4 types de conservation d’aliments adaptés à l’autonomie (et à l’aventure !)

L’air du temps et à la survie. Et il ne suffit pas d’aller chercher très loin pour se rendre compte de la présence de ce phénomène dans la société. Man vs Wild avec Bear Grills ou Koh-Lanta à la télévision, Into the Wild au cinéma, The last Of Us sur les écrans d’ordinateur ; le survivalisme fait vendre.

Sans s’attacher aux dimensions politiques et philosophiques de ce mouvement (oui, elles existent), les passionnés d’outdoor et de montagne peuvent se pencher sur les techniques et outils pour y trouver de quoi améliorer leurs pratiques. A commencer par l’alimentation.

Surtout que bien souvent les contraintes de poids sont présentes. Traverser l’Europe à pied, s’aventurer en Islande en autosuffisance ou encore courir un marathon de sept jours dans le désert, c’est possible. Mais encore faut-il trouver de quoi s’alimenter et s’hydrater tout au long de ces voyages.

L’autonomie est la clé d’un marathon de 7 jours dans le désert. ©Rachid El Morabity, ©Marc d’Haenen

Grands treks, ultra-trails, expéditions en solo ou en équipe ; entreprendre de telles aventures demande de prévoir leur déroulement du point de vue de l’alimentation. Voici donc 4 méthodes qui peuvent être utilisées pour conserver et consommer des aliments en route.

1. Les repas lyophilisés, légers et « longue conservation »

Conditionnés en sachet simple (voire double portion) ou en boites multiportions, les repas lyophilisés sont légers. Un sachet de repas sus cette forme avant réhydratation ne pèsera que 108 g contre un poids de 500 g une fois réhydraté. Autre grand avantage outre la place gagné et donc le poids : ces recettes se conservent de 5 à 25 ans selon les marques.

Surtout, la lyophilisation préserve les propriétés organoleptiques des aliments ainsi que quasiment la totalité des vitamines et minéraux. Sans compter que la variété est assurée par l’arrivée régulière de nombreux fabricants sur ce marché en croissance.

Inconvénient cependant : cette technologie reste onéreuse et énergivore. Avant de manger il faut absolument ajouter une quantité d’eau. Une limite à leur utilisation si l’accès à l’eau potable est inexistant note l’entreprise spécialisée Lyophilise & Co.

2. Les stérilisés, une utilisation sans préparation

Reprenant la technique traditionnelle de mise en bocaux, ces repas sont cuisinés puis stérilisés à haute température. Leur durée de vie est de 1 à 6 ans. Conditionnés en sachet, ils ne cassent donc pas au contraire des bocaux en verre dans lesquels ils sont d’habitude stockés.

Du côté de la préparation, ces recettes se réchauffent au bain-marie, à la poêle ou encore au four à micro-ondes. A noter qu’une autre alternative de « chauffe » est très demandée par les professionnels et de plus en plus par les particuliers : les systèmes autochauffants.

Pour ce faire, la plupart des marques proposent des « réchauds sans flamme ». Côté mode d’emploi, rien de bien sorcier ! L’eau (potable ou non potable) active le réchauffeur sans flamme qui équipe le sachet portant à haute température tout le contenu.

En ayant au préalable glissé son repas dans le sachet et après avoir patienté quelques instants, il est possible de manger chaud. Et ce sans avoir eu recours à un réchaud à gaz ou même un feu de bois.

Ces plats autochauffants font également partie des kits EDV « Every Day Vehicle » pour prévoir de manger chaud dans son véhicule en toutes circonstances.

L’inconvénient des recettes stérilisées ? Le poids, plus lourd que les lyophilisés car l’eau n’a pas été extraite lors de la stérilisation. Mais cette contrainte peut se révéler être un avantage. Car comme il n’est pas nécessaire d’ajouter de l’eau potable, cette solution offre la possibilité d’être 100% autonome.

3. Les rations compactes d’urgence

Ces rations alimentaires permettent à un nombre de personnes de se nourrir en cas de situation de survie et d’urgence. D’un apport important en énergie, leur durée de vie est longue et leur volume et poids sont relativement réduits.

Les rations alimentaires compactes sont utilisées par les organisations humanitaires, ambassades, délégations en cas de situation de pénurie, de famine ou de catastrophes mais aussi par les militaires et pendant les expéditions.

4. L’eau potable en sachet

L’eau potable en sachet se conserve 5 ans soit bien plus longtemps que si elle était conditionnée en bouteille d’eau, soit 2 ans). Un autre avantage réside dans son emballage qui empêche l’eau de geler et permet aussi de faciliter le stockage et la manutention.

3 réflexions au sujet de “4 types de conservation d’aliments adaptés à l’autonomie (et à l’aventure !)”

  1. Bonjour la team Kairn 😉

    Super article ! Merci de votre intérêt pour le communiqué de presse « Quand devient-on autonome? ».
    Pourriez-vous créditer les photos avec les bons noms ? (pour le travail des photographes 😉
    Celle du bivouac : ©Lionel Prado, ©Antonin Charbouillot, © Lyophilise & Co
    Celle de Rachid El Morabity : ©Rachid El Morabity, ©Marc d’Haenen

    Je me permets de laisser ce commentaire ici comme je vous ai contacté par mail mais sans succès (Coordonnées incorrectes ou vacances peut-être… dans ce cas, bonnes vacances 🙂

    A très bientôt,

    Elise de la team Lyophilise & Co

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