C’est une course folle, une course de descente en montagne et elle se déroule en France. Le Passy Alpirunning organisait fin septembre pour la deuxième année consécutive la descente de l’Aiguille de Varan. Hors des sentiers battus. Une course nommée la K2 Varan Go Fast Down.
La vidéo impressionnante et vertigineuse de la course
C’est une course sans en être une en disent les organisateurs. Car le parcours ne trouverait sa place dans aucun trail en compétition. Certains des meilleurs descendeurs pédestres étaient pourtant réunis à l’Aiguille de Varan (2544m) pour rallier l’église de Saint-Martin (Sallanches à 544m) le plus vite possible. L’épreuve se déroule en descente et en contre-la-montre par équipe de 2 ou 3 personnes.
A ce petit jeu, c’est Grégory Vollet (Salomon) qui se montrait le plus rapide, en 51’39. « J’aime l’adrénaline que procure la descente, la recherche de la meilleure trajectoire. Je pense que je peux descendre en 45′, quand je connaîtrai l’itinéraire comme ma poche » dit l’ancien VTTiste de haut niveau.
Moins d’une heure de descente en vertical
François Lachaux, l’organisateur de cet événement non-officiel, ne concédait que 51 secondes à Vollet. Le skieur de pentes raides et guide de haute montagne Paul Bonhomme rendait lui sa copie en 54’27.
Grégory Vollet, François Lachaux et Paul Bonhomme ont donc pris moins d’une heure pour dévaler les 2.000 m de dénivelé négatif répartis sur 6,5 km. Une performance d’autant plus impressionnante que le tracé cherchait l’itinéraire le plus direct, via notamment la vertigineuse arête de Chalavreu, rendue célèbre suite à une vidéo spectaculaire de Kilian Jornet.
Conséquence, sans passer par les chemins classiques seuls des montagnards aguerris dotés d’une technique irréprochable pouvaient prétendre relever ce défi.
Les résultats
- 1er et record de l’épreuve : Gregory Vollet en 51’39
- 2nd Francois Lachaux en 52’30
- 3eme Paul Bonhomme en 54’27
- 4eme et seule féminine Magali Lachaux en 1h29
- 5eme Valentin Rivalan en 1h32
- 6eme ex æquo David Muffat Meridol et Philippe Romand en 1h50