Millet et Polartec se sont associés pour proposer une doudoune équipée d’un nouvel isolant nommé Polartec® Power Fill . Cet isolant intègre une matrice souple et flexible de fils tissés en polyester : conçue selon une construction exclusive de fibres creuses, plus douce et plus durable, elle forme des milliers de petites poches d’air qui capturent et retiennent la chaleur du corps en continu, assurant une barrière thermique résistante entre l’air froid à l’extérieur et la chaleur à l’intérieur. Pour faire simple, on bénéficie de la même isolation qu’avec une doudoune en duvet mais sans torturer des animaux et pour moins de 200 euros.
Millet s’adresse donc là aux alpinistes qui ont besoin de garder leur corps au chaud tout en étant léger. Brisons là tout suspens, le produit est réussi. J’ai remplacé ma doudoune en duvet par la Hoodie pour une sortie en cascade de glace en altitude et en face nord. Le résultat en terme de chaleur a été identique tout en bénéficiant d’une plus grande liberté de mouvement et de quelques centaines de grammes en moins sur le dos.
J’ai particulièrement aimé :
– La compacité et la légèreté.
– L’efficacité de la protection contre le froid et le vent.
– Les élastiques à toutes les extrémités qui permettent une vraie protection au vent et au froid.
– La capuche en doudoune qui enveloppe bien la tête sans réduire le champ de vision.
J’ai moins aimé :
– Le tissus dont la solidité semble avoir été sacrifié sur l’autel de la légèreté.
Verdict
Bluffant. Jusqu’à présent je ne jurais que par les couches isolantes en plumes par grand froid. Désormais, il faudra compter avec les matières synthétiques pour les doudounes techniques et performantes. Avec cette veste Millet et Polartec ont frappé fort. Pour moins de 200 euros, Millet propose un produit très technique adapté aux conditions très froides qui pèse 100 g de moins que la concurrence. La légèreté a malheureusement un prix : la fragilité (apparente, je n’ai rien déchiré) du tissus implique de recouvrir la doudoune d’une veste coupe vent lorsqu’on grimpe en glace ou qu’on se frotte aux rochers. Habillé de cette doudoune, coincé en face Nord au relais d’une cascade de glace, je peux affirmer qu’elle passe haut la main le test grand froid !