Les pratiquants de la montagne et les divers usagers du milieu montagnard, qu’il s’agisse de grimpeurs, alpinistes, randonneurs, vététistes, etc… ignorent bien souvent que les territoires qu’ils traversent et admirent sont gérés et que cette gestion a un coût. La perception du coût apparaît parfois lorsqu’il faut payer la circulation sur une route ou un parking dans un lieu particulièrement touristique notamment à certains abords de parcs nationaux.
La gestion des territoires de montagne relève, depuis quelques années, d’une stratification administrative impressionnante à laquelle il faut parfois rajouter des mouvements environnementalistes, tel que la LPO, largement subventionnés et dont l’usage des fonds publics échappe à tous contrôles démocratiques et administratifs.
Les difficultés rencontrés par l’Institution Patrimoniale du Haut-Béarn depuis 2006 dans les Pyrénées-Atlantiques, ont attiré notre attention. Nous avons voulu en savoir plus en étudiant, à travers des critères objectifs, quatre organismes intervenant notamment sur les territoires de montagne du Béarn.
En cette période de vaches maigres pour tous les budgets, les résultats sont édifiants et méritent d’être connus des usagers de la montagne. Il s’agit là d’un cas que le « politiquement correct » nous recommande de ne pas généraliser. Néanmoins, les quelques éléments dont nous disposons et que nous envisageons de développer dans les prochains mois, nous laissent à penser que dans les Parcs Nationaux vous évoluez sur de l’or alors que ces territoires n’ont bien souvent pas grand chose de plus que leurs voisins ne disposant pas de ce label…. touristique.
A lire…..
– Quelle institution est la plus coûteuse dans les Pyrénées-Atlantiques ?
Parc National des Pyrénées : Ce qui était le camping de Bious est devenu un parking
aménagé pour le tourisme au milieu d’estives.