La nouvelle expédition spéléologique «Ultima Patogonia» prend ses quartiers d’été

«Dans l’hémisphère sud, au Chili, c’est l’été austral. Entre 40e rugissants et 50e hurlants, l’été austral, ce sont des vents soufflant régulièrement entre 80 et 150 km/h, une pluie abondante et des vagues énormes d’un Océan qui n’a de Pacifique que le nom», raconte Michel Soulier, président de la Société spéléo-archéologique de Caussade.

C’est dans cette chaude ambiance, que l’expédition franco-chilienne va œuvrer sur l’île de Madre de Dios, une île de marbre pur, unique au monde. Les spéléos français qui explorent l’archipel du même nom depuis les années «2000» l’ont baptisée : l’île aux glaciers de marbre. Madre de Dios est cet énorme caillou qui culmine à 755 m, posé sur l’Océan à la limite ouest des côtes chiliennes. Un bloc d’une grande blancheur, sculpté par les eaux et les vents où les lames rocheuses de corrosion sont affûtées comme des couteaux. De nombreuses failles et fissures donnent accès à autant de points d’enfoncement des eaux, pertes-gouffres qui drainent vers des résurgences parfois sous-marines, toutes les précipitations déversées sur ce réceptacle qui barre la marche des nuages.

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