En Alaska, une petite ville intrigue par son mode de vie hors du commun. Whittier, située dans une région isolée et glaciale, compte environ 300 habitants, tous regroupés dans un même immeuble : les Begich Towers. Un YouTubeur curieux a décidé de s’y rendre pour comprendre cette communauté unique, où les résidents vivent presque en autarcie.
Une ville sous un même toit
Whittier est souvent surnommée « la ville sous un toit », car l’intégralité de la population réside dans un seul et même immeuble. Ce bâtiment de 14 étages, construit en 1957, a d’abord été conçu pour un usage militaire avant d’être transformé en logements civils dans les années 70.
Ce qui rend cet endroit encore plus singulier, c’est son accès limité : l’immeuble n’est desservi que par un long tunnel, ouvert à certaines heures seulement. Entre 22 heures et 5 heures du matin, il est impossible d’entrer ou de sortir, ce qui donne aux habitants un véritable sentiment d’isolement.
Un ancien résident a partagé son expérience sur Reddit, décrivant cette vie comme « surréaliste ». Selon lui, cette organisation forge une communauté soudée, mais elle peut aussi donner l’impression d’être coupé du monde extérieur.
Un immeuble pensé pour l’autosuffisance
Vivre en autarcie implique des infrastructures adaptées. L’immeuble ne se limite pas à des appartements : on y trouve une école, une épicerie, un bureau de poste, un cabinet médical, un commissariat et même une église. Tout est pensé pour permettre aux habitants de ne pas sortir et de répondre à leurs besoins sans quitter les lieux.
Selon le YouTubeur qui s’est aventuré dans les Begich Towers, l’atmosphère qui y règne rappelle plus un bunker antiatomique qu’un simple immeuble résidentiel. Certains habitants se sont montrés très accueillants, tandis que d’autres semblaient méfiants face à la caméra.
Un mode de vie qui séduit certains habitants
Parmi les résidents rencontrés, une femme prénommée June vit ici depuis 40 ans. Ancienne navigatrice, elle apprécie le confort et la sécurité de cet endroit si particulier. Un des avantages qu’elle cite : les aurores boréales visibles depuis les montagnes entourant la ville.
Même si cette vie peut sembler atypique, les habitants semblent avoir trouvé un équilibre dans ce mode de vie hors du commun. Cette ville coupée du monde rappelle d’autres lieux similaires, comme en Russie, où des milliers de personnes vivent regroupées dans d’immenses complexes sans jamais en sortir.
L’expérience de Whittier pose une question fascinante sur notre capacité à vivre en communauté dans des espaces réduits, un modèle qui pourrait bien inspirer les villes du futur.