Les gardiens à l’école avant de «monter» en refuge

Depuis onze ans, le centre universitaire de Foix accueille, en alternance avec son homologue d’Autrans, dans le Vercors, les candidats à l’obtention du diplôme universitaire de gardien de refuge de montagne. Une formation née en Ariège qui, si elle n’est pas obligatoire, est vivement conseillée…

D’ici quelques semaines, une nouvelle «fournée» de diplômés va sortir du centre universitaire Robert-Naudy, à Foix. Il s’agira de la onzième promotion de gardiens de refuge de montagne.

«Cette formation, qui aboutit à un diplôme universitaire, a été lancée à Foix suite à un partenariat avec le syndicat national des gardiens de refuge et de gîtes d’étape. Le but était de professionnaliser au maximum ceux qui ont le projet d’exercer ce métier», rappelle Stéphane Amiel, qui garde les Estagnous depuis quinze ans. L’idée est apparue tellement intéressante qu’elle a très rapidement été «exportée» dans les Alpes, plus précisément à Autrans, dans le Vercors, où la formation se déroule tous les deux ans, en alternance avec l’Ariège.

Ainsi, pendant treize semaines, avec cours théoriques et «sorties sur le terrain», les candidats au diplôme découvrent toutes les facettes du métier de gardien. «La formation porte sur quatre grandes thématiques : la connaissance du milieu montagnard, la sécurité (nivologie, météo, orientation…), la gestion et la comptabilité, et la communication (marketing, web, langues étrangères…)», détaille Stéphane Amiel, également référent pédagogique de l’Isthia(1) et, à ce titre, membre du «conseil de perfectionnement», organisme à l’origine du «référentiel métier» de gardien de refuge et qui, régulièrement, analyse et fait évoluer le contenu de la formation.

À ces thématiques s’ajoutent différents modules, tels que la gestion environnementale, les économies d’énergie.


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