Critique et interview : Change, le nouveau film sur Adam Ondra, par Petr Pavlicek

Immersion dans le nouveau film sur Adam Ondra, ‘Change‘, du tchèque Petr Pavlicek, avec la critique du film et une interview de ce dernier.

Deux ans et demi après « The wizard’s apprentice », le cinéaste tchèque Petr Pavlicek remet le couvert avec un second opus dédié au mutant Adam Ondra. Le premier film était une sorte de rétrospective sur les débuts et l’avènement du phénomène, filmé aux 4 coins de l’Europe dans des voies ultimes comme « Marina superstar » ou « Golpe de estado ». Tout en gardant cet aspect documentaire, « Change » se veut plus narratif et focalisé sur l’ouverture du premier 9b+ mondial en 2012.

D’une part, le film propose un focus quasi exclusif sur la Norvège. La découverte du potentiel minéral scandinave est donc de mise : une belle promotion de la grimpe dans ce pays, loin des sentiers battus et des spots célèbres et fréquentés du Sud de l’Europe. En plus des nombreux spots de grimpe visités (Loven, Hell, Ekne, Romsdallen, les Lofoten, Nordland, l’exploration de l’énorme grotte non loin de Vingsand,…), un gros accent est mis sur la mise en valeur des paysages… Ainsi, les fjords de la côte Ouest, les immersions dans le Nord de la Norvège avec la découverte de la vallée magique dans les montagnes de Hamaroy, ou encore la promenade itinérante et sauvage en kayak dans une zone de lacs coupée de toute civilisation sont tout simplement féériques. Au final, des séquences pour le moins inattendues et particulièrement réussies ! Nous comprenons alors que « Change » n’est pas qu’un film de grimpe. Pavlicek tient ici à nous faire découvrir des endroits somptueux, et à le faire partager à Adam en toute complicité. Cette dimension « outdoor » est particulièrement prégnante tout au long du film, et permet de faire ressortir l’attachement du tchèque pour le milieu naturel, un des traits important de sa personnalité.

Deuxième aspect, « Change » s’articule chronologiquement et bien évidemment autour de l’équipement, puis du défrichage et du travail du premier 9b+ mondial dans la grotte de Strom à Flatanger durant l’été 2012. Tout y est, avec l’accueil au sein de la communauté locale (Magnus Midtboe , Runar Carlsen de Climb Norway, Olav Strom le propriétaire des lieux, …), l’excitation lors de la découverte de la grotte, énorme, très raide et munie d’un granite parfait, très propre, avec un grain hallucinant et des formes incroyables, la familiarisation avec le style de grimpe à travers la réalisation de à vue extrêmes, desz premières ascensions (le superbe « Thor’s hammer » 9a+) en guise de « mise en bouche « ainsi que la réussite de blocs extrêmes, puis l’équipement pharaonique et le travail sans relâche de cette ligne futuriste. En effet, les cruxs de la voie semblent anti-conventionnels et irréalisables, à l’image de ce pas de départ estimé à 8B+ bloc, tout en contorsion avec cet atroce mouvement d’épaule vers cette fine fissure dans ce dièdre-toît . Que dire de la deuxième section, longue, très soutenue, tout en compression, sur plats, talons et no-foot à la lèvre d’un plafond. Très exigeante, la voie résiste à Adam pendant tout l’été. A travers l’appréciation de l’intensité médusante des essais, le côté spectaculaire de ‘Change‘ est omniprésent.

Après être rentré au pays, raté ses championnats du Monde car épuisé, puis organisé un report de fac et s’être ré-entraîné, on connaît tous l’histoire. Le tchèque revient en Norvège au mois d’octobre, et après 27 jours de travail enchaîne le premier 9b+ au Monde. Une performance, qui pour lui, n’a été possible que grâce à un concours de différents facteurs tous primordiaux : avoir le top de sa forme, bénéficier de conditions parfaites avec la mise en place d’un foehn qui séchera les prises mouillées récalcitrantes, jouir d’une grosse part de chance, faire preuve d’une énorme patience et conserver une motivation et une force mentale de guerrier.

Ainsi une des voies les plus dures du Monde est née, et pendant plus de deux heures, Pavlicek nous a vraiment tenu en haleine. L’énergie débordante et communicative, la détermination, persévérance, et l’acharnement d’ Adam Ondra pour repousser les limites du haut-niveau en escalade sportive sont pleinement illustrés. Le côté spectaculaire, la dimension historique, une mise en scène très singulière et des images magnifiques feront à coup sûr de « Change » une référence en matière de film d’escalade dans les années à venir.

Nous avons posé quelques questions sur le film à l’atypique réalisateur tchèque de ‘Change‘, Petr Pavlicek, nous n’avons pas été déçus !

– Kairn : Peux-tu te présenter rapidement ?

– Petr : Je n’aime pas trop parler de moi de cette façon, je préfère m’exprimer au travers de mes films, photos et articles. Je n’aime pas non plus l’étiquetage. Mais bon, si j’ai à le faire, je dirai que je suis un réalisateur de films, photographe et un mec qui aime explorer différentes choses qu’offre la vie sur cette belle planète, spécialement l’exploration de mes propres limites, à la fois mentales et physiques. Le mieux c’est quand cela se passe dans la Nature, loin des routes et du système. J’aime raconter des histoires sur des personnages extraordinaires, cela me permet de grandir et d’améliorer mes compétences dans mon chemin pour améliorer ma liberté personnelle et mon bonheur.

– Kairn : Comment t’es venue l’idée de produire des films sur Adam Ondra ?

– Petr : C’est venu naturellement. Mais l’histoire est longue. En 2009, j’ai obtenu un gros contrat sponsoring et j’ai pu débuter de travailler sur mon film rêvé sur la Norvège. Une histoire vraie sur une jeune docteur en médecine vétérinaire tchèque qui étudiait en Norvège et qui grimpait beaucoup là-bas. Quand elle est rentrée en République tchèque, elle a commencé à bosser et très vite elle n’a pas eu de disponibilités pour grimper et se balader dans la nature. C’est à ce moment que je l’ai rencontré. On a beaucoup discuté, et elle a décidé de quitter son boulot et de retourner grimper pour accomplir son plus grand rêve. Grimper une voie dure dans les montagnes du Nord de la Norvège, avec un film que je réaliserai là-dessus. Du coup on a fait un premier trip de repérage là-bas, c’était un endroit magnifique et j’ai fait de belles images en hiver dans ce coin, un bon souvenir. Pour faire la voie, cette grimpeuse a rencontré différents forts grimpeurs de République tchèque pour l’aider à progresser dans l’activité… Notamment Adam Ondra. C’est donc par son intermédiaire que j’ai rencontré Adam en mai 2009. Il y a une scène là-dessus au début de son premier film « The wizard’s apprentice ». Je ne savais rien de lui à l’époque. Le plan était juste de faire quelques images avec lui et cette grimpeuse à l’entrainement. La fille s’est entrainée à fond, et juste avant le tournage du film sur son ascension prévue en août 2010, alors que tout était bouclé, elle est tombée enceinte ! Tout mon projet a été foutu par terre, et j’avais tout donné pour ce tournage, je me suis retrouvé alors dans une situation stupide. Je me suis demandé quoi faire. Du coup, avec les chutes de la rencontre avec Adam, j’ai monté une vidéo « Adam Ondra warming-up » qui a été tout de suite une des premières belles vidéos de grimpe sur Adam Ondra à l’époque.

On a eu de bons retours. Du coup, je l’ai rencontré de nouveau dans les Alpes, et on a filmé une autre deuxième vidéo « Un mauvais jour pour Adam Ondra », très populaire sur internet.

Je le voyais comme un ado de 16 ans très particulier, et j’ai décidé de faire un opus plus conséquent sur lui, même si à la base ce n’était pas forcément ma tasse de thé. Mais cela a été définitivement un challenge de faire quelque chose de différent : créer un film sur ce talentueux et motivé grimpeur.

– Kairn : Peux-tu expliquer pour toi quel est l’esprit de « Change » ?

– Petr : « Change » n’est pas un film d’escalade classique. Et ne le sera jamais. C’est un film davantage tourné vers un mode de vie,avec un point de vue véhiculant certaines valeurs, règles de vie. Bien-sûr, la Norvège et Adam Ondra sont les deux principaux éléments à travers lesquels un message peut être diffusé. Un message, qui indépendamment de qui et où vous êtes, montre que tout est possible et que la chose la plus importante, qui fait la différence entre approcher ses rêves ou vivre sa vie normale est ta propre décision. Rien de plus. Bien-sûr, notre destin est bâti par d’autres dès notre naissance (amis, parents, famille, école, média, le système en lui-même) , mais les esprits forts arrivent toujours à tracer leur chemin pour atteindre leur propres buts et de nouveaux horizons. Ce film tend à encourager et motiver les jeunes générations, constater que finalement ça paye, et qu’on n’est pas forcé d’obéir aux des règles « de sécurité » conventionnelles que notre société occidentale nauséabonde tente de nous inculquer. Tu sais, je pense que maintenant sérieusement, quand tu as à 15 ans, avec des rêves plein la tête et que tout le monde te dit « va dans le droit chemin traditionnel » tu as besoin de te rattacher à une certaine idole qui te dit « Go pour tes rêves, ne fais pas attention à ce que tout le monde dit ». C’est super important, et cela m’aide à faire encore plus. Ma vie a complètement changé à l’âge de 14 ans après avoir vu quelques films avec des gens ouverts d’esprit.

– Kairn : Qu’est-ce qui change pour toi dans l’approche entre « Wizard’s apprentice » et « Change » ?

– Petr : J’aime vraiment grimper, mais les médias de la scène grimpe sont vraiment un monde inconnu pour moi. Ces dernières années, tout le monde a commencé à faire des films d’escalade dans son coin, mais la plupart ont copié le style « Big up » (qui était vraiment cool en son temps, ils ont été les premiers et à l’origine de tout) et cela commençait à devenir ennuyeux de regarder ces productions. Le fait que j’aime m’immerger dans la nature, coupé de toute civilisation dans des endroits très sauvages m’a énormément stimulé. Bien-sûr, je n’ai pas traité de cela dans « The wizard’s apprentice ». Mais du coup j’étais un peu frustré et je n’étais pas motivé pour reproduire d’autres films de grimpe, malgré le succès. Mais un peu plus tard, Adam a décidé de se rendre dans le Nord, et pour moi cela a été différent. J’adore la Norvège et la nature là-bas, et Adam est un chouette type, à travers lequel mes idées et mes points de vue différents peuvent être diffusés de belle manière.

Dans le premier film tout était régi par Adam. Les locations, l’emploi du temps, les amis avec qui voyager. Ici pour « Change » cela a été l’inverse, c’est moi qui ai tout organisé. Adam voulait juste découvrir de nouveaux endroits et grimper le plus et le mieux qu’il pouvait. Il avait 18 ans, avait obtenu son permis, et c’était le premier gros trip sans ses parents. Pour moi cela a été le déclencheur. Je savais que ce serait un pas important de sa vie et je voulais en faire partie et l’immortaliser.

– Kairn : Pourquoi avoir focalisé le film uniquement sur la Norvège et non pas ailleurs ?

– Petr : Car il était programmé de grimper dans ce beau pays. Et puis que bien-sûr Adam était animé par ce rêve d’atteindre le 9b+ en escalade. Et il a trouvé ce projet de rêve dans cette grotte au milieu de la Norvège. Voilà en gros.

– Kairn : Comment s’est passé le tournage. Si tu peux expliquer rapidement le processus ?

– Petr : Je pourrai écrire très longtemps là-dessus. Je dirai juste que cela a été très éprouvant, à la fois mentalement et physiquement, avec tout de même des os cassés, des secours en hélicoptère, des attentes interminables, des balades, du kayak, des moments à ignorer les moustiques, des combats contre les troubles et le désespoir…Mais aussi plein d’incroyables amitiés, des couchers de soleil, des scènes incroyables offertes par la nature et des moments de joie incroyables.

Le tournage a pris 4 mois au total durant notre long trip de 2012, et nous sommes retournés en Norvège 2 fois de plus en 2013 pour tourner des scènes additionnels et des détails comme des interviews ou des paysages. Le processus d’édition a commencé il y a un an et cela a été plus dur que ce que je pensais, car nous avions utilisé 4 caméras et j’ai récupéré pas moins de 120 heures de bande. Une vraie torture mentale, car il y avait un billion de possibilité de les assembler, et je ne devais en choisir qu’une seule… Mais cela a été une belle leçon de vie. Des fois on a doit choisir et tu es le seul responsable de ta décision !

– Kairn : Avais-tu une idée directrice quand tu filmais où le scénario t’es venu après au visionnage des images ?

– Petr : J’avais juste une idée basique, je voulais juste montrer à Adam et quelques amis mes endroits préféré de Norvège. Mais cela s’est transformé en une réelle « expédition de recherche de beautés naturelles » car on ne savait jamais ce qu’il y avait derrière la prochaine courbe de caillou. Et c’est pour cela que j’aime autant ce pays. Tout est possible, et cela était juste au-dessus de nous.

– Kairn : Comment s’est déroulée la coopération avec Adam concernant le scénario ?

– Petr : Scénario ? Je ne suis pas sûr qu’il y ai de scénario ici ! Comme je l’ai dit, on est venu en Norvège. Une de mes seules requêtes a été que je voulais l’immerger dans un monde sauvage. Grosse marche d’approche, puis kayak, moustiques, et pas vraiment d’escalade. Quelque chose d’inacceptable pour le meilleur grimpeur au Monde, car il pense qu’à s’entrainer et qu’il n’est intéressé que par le caillou en premier, pas forcément par la nature autour. Mais Adam a approuvé cette condition. Ce n’était pas écrit dans le scénario, et on ne savait pas ce qui allait arriver. Tout est venu naturellement.

Plus tard au studio, j’ai passé plusieurs mois à regarder les 120 heures de montage, j’ai choisi 30 heures, puis 15 h au final. Avec cela, j’ai attaqué le montage ce printemps, où j’ai finalement atteint les 7 heures de film monté. Pendant que je bossais sur le montage, je prenais des notes, mes propres commentaires, idées, ou suggestions de commentaires pour Adam. Puis nous avons enregistré nos narrations qui m’ont permis d’assembler le film final. Cela m’a pris un temps fou, car je devais me détacher du montage de temps en temps pour retourner en Norvège ou dans les montagnes, prendre de la distance et du recul sur mon travail, progresser sur les techniques de montage, photographie, et réalisation. Cela s’est extrêmement bien passé avec Adam car c’est quelqu’un de très intelligent et discipliné. Il réfléchit vraiment beaucoup sur ce qu’il fait ou dit. Il est trsè efficace. Cela a été très inspirant et j’espère que cela se ressentira dans le film. Mais il y a une chose supplémentaire que j’aime chez lui. En plus d’être professionnel, il est super ouvert, humain et franc. Je pense que tout le monde peut le ressentir, il est d’une extrême sincérité dans ce qu’il raconte. Quand il est heureux, il est joyeux et insouciant comme un petit enfant. Quand il est triste ou frustré, il l’exprime simplement, vous savez tous comment cela sonne. Pas de masques. Ce fait est une des part les plus fortes de sa personnalité. Il est très direct.

Tu peux facilement faire confiance à ce qu’il raconte. Ce n’est pas une marionnette artificielle au discours pré-établi ou un super héro cool. Juste un mec normal et honnête, faisant ce qu’il fait de mieux dans le Monde.

– Kairn : Qu’est-ce qui est différent pour toi de produire un film d’escalade ? (ndlr : avant ses essais avec Adam Ondra, Petr a réalisé avant des films d’exploration et de montagne)

– Petr : Et bien j’ai commencé à grimper juste quelques mois avant que je rencontre Adam et j’avais juste vu quelques vidéos avec Chris Sharma et Dave Graham et je savais qu’on avait un bon grimpeur en République tchèque nomme Tomas Mrazek. C’est tout ce que je savais sur l’escalade. Dans ma vie, j’ai été passionné de différentes activités comme les Arts martiaux, les expéditions arctiques et filmer de l’escalade était totalement différent pour moi. Ce ne l’était pour Adam, mais si j’avais pas trouvé cela si spécial, je n’aurai probablement pas débuter des projets comme cela, car j’étais habitué à tout planifier moi-même et d’exprimer mes opinions comme je les ressentais. Et ici soudainement, je me suis retrouvé à suivre que quelqu’un avec un mode de vie et des valeurs différentes. Et j’ai commencé à passer pas mal de temps à voyager dans des spots de grimpe que je n’aurai probablement jamais visité par moi-même, avec des personnes que je n’aurai pas choisi.

A la place de passer du temps dans le plus magnifique des endroits sauvages, j’ai commencé à connaître le monde de l’escalade. Et car il est le meilleur grimpeur, c’était très intéressant, même si j’ai pris cet engouement comme quelque chose de temporaire. Bien-sûr, je n’ai absolument rien contre les grimpeurs et j’aime grimper et j’ai rencontré pas mal d’amis quand j’ai fait le premier film, mais cette vie de grimpeurs qui consiste à passer l’hiver en Espagne ne représente rien pour moi. En hiver, j’appartiens au Nord.

J’ai vraiment abandonné mon ancien style de vie quand j’ai réalisé « Wizard’s apprentice ». En même temps je ne regrette strictement pas ce choix, c’était une expérience enrichissante et je savais pourquoi je le faisais.

Après mon premier film, j’ai voulu retourner dans mon mode de vie, mais Adam m’a choqué, me disant qu’il voulait aller explorer le Nord avec moi, dans les endroits que je choisirai, avec quelques personnes que nous choisirions. C’était un grand changement !

Et comme tu peux le voir dans le film, mix entre Adam et “ma Norvège”, cette combinaison a engendré une bonne dose d’exploration et c’était trop fort ! « Change » n’était pas mon projet de rêve, mais comparé au premier film, cela a été un grand pas vers ce que je peux considérer comme le film de grimpe idéal que j’aimerai produire un jour. Et je sens réellement que ce temps viendra un jour…

– Kairn : Quels sont tes autres projets dans le futur ?

– Petr : Après 5 années avec Adam, c’est le moment d’un changement. Je suis sûr qu’on se rencontrera encore dans le futur quand les occasions se présenterons. Il y a plein de caillou vierge, inexploré loin dans le cercle arctique, au Groenland ou en Russie par exemple, avec de réels paradis sauvages loin du monde et des vies quotidiennes trépidantes… Je suis sûr que ça viendra un jour. Entre temps, j’essaierai d’être un meilleur cineaste, et Adam continuera à accomplir ses rêves. Je crois réellement que le 9c ne sera pas la fin !

Maintenant, je ne peux pas attendre de retourner à ma vie antérieure, faite de voyages pour mon compte, dans des montagnes éloignées de l’Est et du Nord de l’Europe. Je ferai de nouvelles avec de petits films, pour progresser encore en tant que cinéaste. Il y a tellement de fun et d’aventure qui m’attendent. Je suis très heureux ! Produire ces deux films m’a procuré tant d’expériences de possibilités, de nouvelles idées. Et en tout honnêteté, chaque nouveau but me semble facile et léger par rapport au dur enfer du montage vidéo lors de ses films !

Il y a quelques jours, j’ai reçu un message d’Adam qui était intéressé de retourner cet hiver dans l’endroit sauvage où nous baladons en canoë dans le film. Mais je ne suis pas sûr d’amener toutes mes caméras avec moi cette fois !

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