Doit-on soigner un gypaète barbu blessé ?

Doit-on intervenir sur la faune sauvage comme dans un parc animalier ? Ne doit-on pas laisser la faune sauvage au sauvage pour vivre sa vie sauvage ? Curieusement, les protecteurs de la nature et idéologues du ‘tout sauvage’ ont tendance à transférer leur sensibilité (parfois sensiblerie) sur la faune sauvage dont la vie connaît souvent des comportements cruels bien loin de notre ressenti.

Des couvaisons ratées pour des raisons climatiques normales et nous ne ferons pas ressusciter les jeunes. Des aigles qui changent de quartier, ce n’est pas pour autant que le monde en sera perturbé mais c’est la vie des rapaces. Un gypaète qui se blesse, cela fait partie des risques naturels dans le milieu naturel dit sauvage.

En vallée d’Aspe dans les Pyrénées, un gypaète a été repéré blessé. C’est la nature. C’est la vie sauvage. Que des gardes se portent à son secours c’est la nature humaine avec une sensibilité humaine. Rien à voir avec le sauvage. A moins de placer la vie sauvage au-dessus de la vie humaine ?

Il y a manifestement des échelles de valeur qui ne sont plus respectées ou qui sont nouvelles. Difficile de comprendre et surtout de lire la cohérence des discours avec les actes.

Notons néanmoins que de nombreux services publics indispensables aux humains disparaissent mais il y a toujours de l’argent pour sauver et soigner un rapace, ou ours ou un loup….. C’est la nouvelle échelle de valeur 2015…. dans un contexte de développement durable des vallées pyrénéennes.

En savoir plus…..

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