Ecologie – La protection du loup serait-elle une arnaque financière ?

C’est une question que beaucoup de monde se pose et à laquelle la journaliste Françoise Degert apporte des réponses. Comme en 1991 elle avait vu clair en écrivant pour les Pyrénées « Les élus sous la griffe de l’ours » elle nous fait découvrir d’autres aspects de la question de l’ours qui n’a pas grand chose à voir avec l’écologie et la protection de l’espèce qui n’est d’ailleurs pas en danger.

Photo : Loup au col de la Faucille @DR

Le très discret projet de protection du loup hybride, en fait d’un chien bâtard errant venant essentiellement d’Italie, nous amène à découvrir les arrières pensées financières des protecteurs car, selon Françoise Degert, « l’idéologie de la vie sauvage (ou ensauvagement des territoires) génère plusieurs industries ». Et elle donne l’exemple du chien de protection : « pour garder les troupeaux, quelques aventuriers auto-proclamés éleveurs de chiens raflent déjà des subventions pour vendre des animaux… » Sans parler des fabricants et distributeurs de croquettes. Avec, bien entendu, des normes « imposées sur les chiens de troupeaux par les mêmes écologistes conservationnistes.

Et elle va plus loin, en reprenant en projet de 1997 du WWF concernant « l’industrie de l’éco-tourisme, bien que la France et l’Europe ne rivalisent pas avec les grands espaces des autres continents ». L’écotourisme, mot à la mode qui n’est que de la poudre aux yeux ne voulant rien dire et qui ne correspond à aucune réalité. Mais on invente des produits qui n’ont qu’un temps. « D’ailleurs « Pan Parks » ne répond plus » précise-t-elle. « La société qui devait rentabiliser le territoire (en particulier le Mercantour) par le « tourisme sauvage » a été mise en liquidation judiciaire ». Encore le Mercantour qui, d’ailleurs, ne favorise pas beaucoup le pastoralisme sur son territoire.

« Reste les marchés financiers de la biodiversité » selon Françoise Degert. Et elle précise : «Les forêts entrent déjà dans le marché carbone, sous forme de crédits de compensation attribués aux entreprises qui se dédouanent ainsi de leur pollution. Actuellement les propriétaires forestiers cherchent à comprendre le fonctionnement du système qui passe surtout dans les mains des banquiers ».

Voilà comment nous passons du loup (ou de l’ours dans les Pyrénées) aux produits financiers et droits de polluer en passant par les espaces protégés tels que les Parcs Nationaux….

A lire intégralement et vous ne verrez plus la protection de la nature de la même manière.

L’extraordinaire arnaque de la protection du loup

de Françoise Degert

Voir ou revoir la vidéo ‘Les lourdes conséquences du retour du loup en France’ notemment la conclusion de Laurent Garde : ‘Et le loup qui est un prétexte écologique va en réalité nous pousser à faire de l’élevage industriel’….. L’élevage industriel, sujet d’une trés prochaine émission de TV

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