Un jeudi bien rempli, Tosha Smith, secouriste en faune sauvage pour l’organisation All Things Wild Rescue and Rehabilitation, était en train de réapprovisionner les stands de nourriture lorsqu’elle a reçu un appel inattendu. Un faon semblait être coincé sous une maison vide, et il semblait en détresse.
Sans perdre une seconde, Tosha a abandonné ses tâches et s’est précipitée sur les lieux. Une fois arrivée, elle a rencontré Angela Lira, une autre secouriste en réhabilitation, ainsi que trois agents de police, tous déterminés à sauver ce petit cerf en difficulté.
Une intervention périlleuse
Le faon était coincé sous la maison, et l’accès à cet espace exigu était difficile. Tosha, prête à tout pour sauver l’animal, s’est glissée par un petit trou à la base de la maison, s’apprêtant à ramper sur 25 pieds de boue et de terre pour atteindre la créature.
« Je n’étais pas prête pour ça », a écrit Tosha dans un post sur Facebook à propos de cette mission. « J’ai rangé mon téléphone sous ma chemise, un agent m’a donné sa lampe de poche, et j’ai commencé à ramper. »
Alors qu’elle avançait dans l’obscurité, à la recherche du faon, Tosha a remarqué quelque chose d’étrange. L’animal ne bougeait pas. En fait, il semblait presque faux, comme une réplique décorative. Mais déterminée, elle a poursuivi son chemin, se disant qu’elle devait sûrement rêver ou que l’obscurité lui jouait des tours.

Une surprise inattendue sous la maison
À mi-chemin, Tosha a commencé à avoir un pressentiment que quelque chose n’allait pas. Toutefois, les encouragements de ses collègues l’ont poussée à continuer. « Ils m’ont dit que je n’étais pas venue jusque-là pour abandonner, alors j’ai persévéré et j’ai terminé ce que j’avais commencé, » a raconté Tosha.
Lorsqu’elle a finalement atteint l’animal, elle n’en croyait pas ses yeux : le faon en détresse n’était en fait qu’une réplique en plastique abandonnée sous la maison, une décoration oubliée et laissée là depuis longtemps.
Bien qu’elle se soit sentie un peu stupide, Tosha a surtout ressenti un soulagement. « Je me suis sentie bête, mais soulagée qu’il n’y ait pas un vrai animal en danger », a-t-elle confié. Le faon n’était pas en détresse, il n’avait pas besoin de secours. Au moins, cette fois, il n’y avait pas de faon orphelin à sauver.

Une leçon sur l’engagement des secouristes en faune sauvage
Tosha, bien plus sale qu’à son arrivée, a ri de la situation absurde. Mais pour elle, cette expérience n’était pas une perte de temps. Cela a prouvé à quel point les secouristes locaux sont prêts à tout pour sauver les animaux en difficulté. Elle a conclu en affirmant que la prochaine fois qu’un véritable animal aurait besoin d’aide, elle serait prête à intervenir de manière encore plus rapide et efficace.
Cette histoire nous rappelle qu’il est toujours bon de garder l’esprit ouvert et de ne jamais sous-estimer l’engagement des secouristes. Parfois, la réalité nous réserve des surprises qui, tout en étant inattendues, témoignent de la dévotion de ceux qui se battent pour le bien-être des animaux.