‘Everest’ : un film sur la souffrance et la mort. Alpiniste, je trouve que l’on dramatise

L’Everest nourri de nombreux fantasmes et attire chaque année des centaines de grimpeurs du monde entier. Certains, peu expérimentés, tentent l’aventure au péril de leur vie. Un périple rendu accessible à tous depuis le début des années 1990 avec l’apparition des ascensions commerciales.

Cette commercialisation du mont Everest a un tel succès que des embouteillages et des accidents surviennent de plus en plus régulièrement.

Une des tragédies les plus médiatisées est celle de 1996 où le Néo-Zélandais Rob Hall, pionnier dans le domaine de la rentabilisation du mont Everest, a trouvé la mort en altitude avec sept autres personnes.

D’abord racontée dans un livre par Jon Krakauer, l’histoire de cette expédition dramatique vient d’être adaptée au cinéma par Baltasar Kormákur dans le film ‘Everest’, qui sort en salle le mercredi 23 septembre. L’occasion pour moi de revenir sur cette extraordinaire expédition.

A cette hauteur-là, le corps ne vit plus, il survit

Ma passion pour l’alpinisme et un entraînement physique poussé m’ont permis d’accomplir avec succès le Challenge des Sept Sommets (seven summits), rêve de beaucoup de grimpeurs, même si certains d’entre nous préfèrent éviter toute forme de challenge ou compétition en montagne.

J’ai donc pu me tenir tout en haut de l’Everest en Asie, de l’Aconcagua en Amérique du Sud, du Denali en Amérique du Nord, du Kilimandjaro en Afrique, de l’Elbrouz en Europe, du massif Vinson en Antarctique et de la Pyramide de Carstensz en Nouvelle Guinée.

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