Go West : un film d’alpinisme / himalayisme d’aventure avec François Damilano

Dans le cadre du FODACIM (Fond d’Aide au Cinéma de Montagne), François Damilano prépare un film pour l’automne, GO WEST

Un autre regard sur l’Himalaya

Himalayisme ou alpinisme d’exploration, avec Go West, François Damilano porte un autre regard sur le Népal. GO WEST tire le fil d’une expédition d’exploration pour dérouler un peu de la pelote népalaise…
Loin de l’image véhiculée par la spiritualité d’un bouddhisme idéalisé et celle d’un peuple souvent réduit à l’ethnie Sherpa magnifiée, le Népal demeure le pays le plus pauvre du sous-continent indien.

Territoire tampon entre deux géants – la Chine et l’Inde – le Népal est resté fermé à tout étranger jusqu’aux années 50. Depuis lors, le pouvoir a strictement codifié le flux touristique généré par la vison du « Toit du Monde ». Seules les vallées de l’Everest et de l’Annapurna en ont tiré quelques richesses, la majorité du territoire restant délaissée économiquement et ignorée touristiquement.

D’immenses régions himalayennes restent à parcourir et de nombreuses chaînes de montagnes népalaises à explorer. Pour l’alpiniste acceptant de s’écarter un moment des codes de l’altitucratie – l’obsession des plus hauts sommets – une multitude de sommets vierges préfigure un himalayisme alternatif. Et tenter d’escalader une montagne sans nom située dans l’ouest du Népal n’est-il pas plus aventureux que d’organiser une expédition sur des hauts sommets aux approches codifiées ?

Pour l’amateur d’aventure himalayenne, ce pas de côté offre à la fois le plaisir intellectuel de la découverte, celui d’apporter quelques devises à des vallées reculées et de participer à un effort de désenclavement.

Entre utopie et réalisme

FODACIM – GO WEST s’interroge sur notre présence, raconte les péripéties et les doutes de l’aventure vécue par des membres de l’expédition menée par le guide Paulo Grobel. Est-il possible d’explorer des montagnes himalayennes en 2013 ? Est-il possible de revendiquer le bonheur du méconnu sans s’enfermer dans le discours de la performance ?

GO WEST remonte les acrobatiques pistes népalaises, témoins chaotiques d’une volonté farouche des régions du Mid West et du Far West pour sortir de l’isolement. La construction des pistes et futures routes bousculent notre regard d’occidental, nous rappellent le besoin farouche de désenclavement des habitants des montagnes préhimalayennes et des vallées de montagne.

GO WEST raconte l’approche des montagnes devinées au fil des explorations précédentes, la traversée de villages ignorés des cartes, les errances dans les forêts de bambou, le plaisir à découvrir des arêtes d’altitude.

GO WEST est un plaidoyer pour continuer d’aller voir « ailleurs ».

– Le projet du film GO WEST est une production personnelle soutenu par la Cinémathèque de l’Image de Montagne de Gap et le FODACIM. L’aide de Touscoprod permettra de compléter le budget montage et postproduction.

– Le projet du film GO WEST est une volonté affirmée de profiter de nos motivations d’alpinisme pour mettre un coup de projecteur sur une réalité du Népal occultée ou peu montrée.

Revue de presse…. On en parle

« Chronique d’un 6000 » / voyages.liberation.fr

Avec la volonté de partager la plongée de l’expédition dans ce Népal oublié, sept billets en direct depuis l’expédition ont été publiés sur le web du quotidien Libération. Prémices du film, réflexions, humeurs, portraits et témoignages s’entremêlent en un ton qui cherche à s’éloigner des classiques carnets d’expéditions.

« Népal, retour vers l’aventure »

« Une américaine à Katmandou »

« L’aventure a déjà commencé »

« Montagne sauvage et technique alpine »

« On voulait de l’imprévu, on est servi »

« 22 heures d’ascension non-stop en solo intégral »

* « Les népalais passent leur vie à marcher et porter »

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