Chaque année, nos sentiers attirent des milliers de visiteurs, touristes et locaux. Et les accidents de parcours sont vite arrivés. ‘On tend vers les 580 interventions pour la fin de l’année, contre 485 l’année dernière’, explique le lieutenant Guy Le Nevé, commandant du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM).
85 % de son activité est liée à la randonnée pédestre. Mais les secouristes agissent aussi lors d’accidents de canyoning et en renfort sur des accidents domestiques ou pour des évacuations sanitaires dans les hauts de l’île.
Leurs compétences sont également requises pour la prise en charge de suicides, d’extractions de corps dans des endroits difficiles d’accès, de décès naturels à Mafate… Cette année, 27 décès ont été constatés, dont cinq liés à la pratique de la montagne (principalement des chutes) et trois décès traumatiques.
‘Nous avons aussi eu une importante activité du volcan, mais ça ne nous a pas plus occupés que les autres années. Nous avons eu une quinzaine d’interventions concentrées sur le Piton de Bert’. Deux accidents mortels sont néanmoins survenus.