Bâti en 1952, le vénérable refuge situé sur les hauteurs d’Ovronnaz a été mis au goût du jour. Visite.
Rénovée, agrandie, la cabane Rambert inaugurera ses nouveaux atours demain. Située au-dessus d’Ovronnaz, mais sur la commune de Chamoson, qui en offrit le terrain en 1950, elle appartient à la Section des Diablerets du Club alpin suisse (fondée en 1863, comme son organisation faîtière, la section vaudoise du club des alpinistes s’est donné dès le début le nom du plus haut sommet du canton). Depuis sa construction en 1952, elle a ouvert des générations de Vaudois à l’alpinisme, grâce à sa proximité avec les Muveran, la Dent-Favre ou le Haut-de-Cry.
Adieu cuisine trop exiguë et surchauffée, couchettes juxtaposées sans intimité, spartiates toilettes extérieures suspendues dans le vide. «Il fallait remettre la cabane au goût du jour, souligne Jean Micol, président de la Section des Diablerets. L’ancienne ne correspondait plus aux normes actuelles d’hygiène comme de sécurité.»