La chasse et l’ours dans les Pyrénées : FERUS ressort la hache de guerre… pour une nouvelle magouille !

 

Décidément, après la mise en place de milices de patrouilleurs et vigies dans les Pyrénées pour surveiller ours et bergers, voilà que l’organisation marseillaise, FERUS, présidée par un ex-directeur de la nature et des paysages du Ministère de l’Écologie, repart en guerre contre les chasseurs qui, à l’origine, ont participé activement à l’introduction d’ours avec la garantie qu’il n’y aurait pas d’atteinte à la pratique de la chasse.

Une fois encore, nous voyons que les ONG de l’écologie sectaire manque pour le moins de parole et de reconnaissance envers ceux qui ont été à leur côté. Des associations locales, membres de FNE (France Nature Environnement), après avoir:livré toute leur agressivité à l’égard des chasseurs ces dernières années sont aujourd’hui pratiquement muettes. Mais après les unes c’est l’autre qui prend le relais de la bataille. Pourquoi ? «Suite aux intimidations des chasseurs, le Comité Écologique Ariégeois (CEA) n’a pas souhaité continuer son action en 2009» Les chasseurs ariégeois auraient-ils menacé à ce point les militants du CEA ? Curieux : aucune plainte n’a été déposée depuis…. 3 ans ! Ainsi donc, FERUS laisse penser que les chasseurs de l’Ariège sont d’affreux voyous. Pourquoi pas, puisqu’une telle insinuation est faite pour ce qu’ils pensent être «la bonne cause», c’est à dire celle de l’ours.

Un intérêt financier en arrière plan
Dans un communiqué du 11 novembre, FERUS annonce sa décision d’attaquer les arrêtés préfectoraux d’ouverture de la chasse des Hautes-Pyrénées et de l’Ariège.
Pourquoi une telle décision ?

Hormis la peur supposée du CEA, il s’agit de principes qui n’ont pas grand chose à voir avec la protection de l’ours.

1/ Pour augmenter «la pression d’un cran». En clair : créer le conflit.
2/ Les arrêtés des deux Préfets prescrivent «les mêmes mesures inopérantes pour «protéger l’ours brun lors de chasses en battue»».
3/ «C’est bien en Ariège que la partie va se jouer, quand tous les recours auront été épuisés»



Nous voyons clairement que FERUS porte ses efforts sur l’Ariège dans le seul objectif d’entretenir le conflit générateur de subventions pour des associations locales ou régionales qui restent, cette fois, curieusement dans l’ombre. Le CEA, ADET, FNE…. n’apparaissent plus en première ligne pour préserver leurs arrières financiers en période de restriction budgétaire.

Brave contribuables, serrez-vous la ceinture, le lobby écologiste a besoin d’argent et de conflits pour exister.

Nous le disions depuis longtemps…. FERUS confirme !
Localement, nous savons tous qu’un ours mâle est dans les Hautes-Pyrénées. Un autre dans les Pyrénées-Atlantiques. Mais pour alimenter le lobby pro-ours soutenu activement par les agents de l’ONCFS et quelques uns du Parc National des Pyrénées, il fallait faire croire, notamment en début d’année, qu’il y en avait deux en Béarn. Raté pour l’ONCFS, l’introduction prévue n’aura pas lieu, du moins dans l’immédiat. Alors tous les efforts sont faits pour tenter du côté espagnol. Mais dans ces motivations contre l’arrêté du Préfet des Hautes-Pyrénées, il est bien confirmé qu’il s’agit de la présence d’un ours. Nous avions donc raison !

Parler de deux ours en Béarn était bien un mensonge notamment dans le dossier de présentation du projet d’introduction début 2011.

La réplique des ariégeois de l’ASPAP
Il fallait s’y attendre. Puisque selon FERUS, «c’est bien en Ariège que la partie va se jouer», l’ASPAP est la première à tirer un missile via un communiqué. Et ce n’est très probablement qu’un début.

L’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine d’Ariège-Pyrénées rappelle l’objectif de FERUS : «faisons des Pyrénées un sanctuaire de la faune sauvage». Mais également que : «En 2008, une plainte similaire du Comité Ecologique Ariégeois avait conduit plus de 8.000 ariégeois…. sur les allées de Villotte à Foix». Et pas que des chasseurs. Pour eux, une fois de plus :



  • «C’est une atteinte directe aux droits des chasseurs, qui assurent le maintien des équilibres écologiques, la pérennité de la biodiversité par le prélèvement d’espèces pouvant devenir nuisibles».


  • «C’est une atteinte à notre culture de la chasse faite d’exploits et de moments de partage, de connaissance fine de la montagne. Les traditions et l’identité des Pyrénéens sont mises à mal».


L’ASPAP précise que ces ONG idéologiquement tournées contre l’homme et ses activités «usent et abusent du recours à la justice française, européenne, voire internationale pour imposer leur loi». Et de citer l’exemple cher à ces mouvements de défense de l’ours : les Asturies en Espagne. Il est rappelé que ces «associations ont réussi à interdire toute chasse en battue au-delà de 7 jours par an, et encore, accompagnée d’un garde-chasse. Débordés par la prolifération des sangliers, les pouvoirs publics doivent désormais tuer des milliers de sangliers par saison, mâles, femelles, petits, dans de vastes battues … sans chasseurs». Et les chasseurs ne sont d’ailleurs pas les seuls concernés, comme le précise l’ASPAP : «Après les éleveurs et les chasseurs, dans les Asturies les limitations en sont venues aux promeneurs, cantonnés sur des sentiers obligatoires, hyper balisés, hyper fréquentés».

 

D’aucun pense que tant que ces associations de lobbying pro-ours seront largement financées par des subventions notamment de l’Etat, de l’Europe et des régions, les Pyrénées ne retrouveront pas la paix sociale. Il y aura toujours une organisation pour s’attaquer à chaque projet quel qu’il soit : construction, gîte, refuge, route, piste, exploitation forestière, aménagements pastoraux, stations de ski, etc… Prise par qui que ce soit : Detat, Préfet, commune, conseil général, régio, etc… ou particulier. Sauf, peut-être, si une de ces association y trouve un intérêt direct : adhésion à un label, convention de partenariat, gestion d’une structure, etc… voir peut-être même un don, une libéralité…. Qui sait ?

L’ours n’est qu’un alibi d’un intérêt secondaire. Le véritable objectif est bien celui affiché par FERUS : faire «des Pyrénées un sanctuaire de la faune sauvage». Et pourquoi un retour «2000 ans en arrière» comme préconisé dans un de ses rapports. Mais pour arriver à cet objectif il faut des moyens. Entretenir un conflit en est un qui dure depuis plus de 30 ans…..

Quand est-ce que les pouvoirs publics auront compris, en analysant la genèse de cette affaire sans aucun intérêt pour l’avenir des Pyrénées, qu’il s’agit d’une vaste magouille ?

 

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