La chronique de Jean-Pierre Banville : Antidépresseurs

Bonne nouvelle!
Les poissons du Saint Laurent, un des plus grands fleuves au monde, accumulent dans leur chair une dose substantielle d’antidépresseurs. Leur cerveau, leur foie, leur chair sont attaqués à un point tel que des changements de comportement ont été observés chez certaines espèces.

Oui, même les poissons sont sur le Prozac! Dans notre enfer arctique, les médecins prescrivent 555 millions de comprimés par année et ce chiffre ne prends pas en compte les antidépresseurs donnés aux psychiatrisés dans les hôpitaux.
Un quart de la population totale, hommes, femmes et enfants, est sous l’influence des antidépresseurs!
Et les pipis de tout ce monde-là évacuent les médicaments à qui mieux mieux, droguant de fait les poissons du fleuve.

Demandez-moi maintenant pourquoi je suis déprimé à force de vivre dans un milieu social si médiocre qu’un quart des gens nécessitent une petite pilule pour passer à travers la journée. Si seulement les poissons trippaient au Viagra, ce serait la preuve que la société est dynamique et que nos problèmes d’obésité seront bientôt derrière nous.
Non, la seule chose derrière nous, c’est le gros derrière qui suit de près la majorité silencieuse. Silencieuse … quand elle ne mastique pas !

Oui, si c’était du Viagra…

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