La chronique de JPB : Gott ist tot

C’était une prémonition ?

Je relis mes deux dernières chroniques, celles qui parlaient d’un hypothétique Temple de la Renommée de l’Escalade.

Et aujourd’hui, un de ceux que j’ai nommés, le premier à qui j’avais pensé considérant la médiatisation de sa carrière, Patrick Edlinger, n’est plus.

Disparu… décédé…

Il a réussi à faire rêver la France. Il a réussi à me faire rêver. Il a amené une génération au pied des falaises et leur a montré la beauté du geste. L’engagement aussi … Plus rien ne fut pareil par la suite !

Patrick Edlinger, par un drôle de concours de circonstances, je ne l’ai jamais croisé, je ne lui ai jamais parlé, je ne l’ai jamais eu en entrevue. Je devrai vivre avec ce regret.

Il y eu des prophètes puis Dieu apparut sur nos falaises. Et maintenant, Dieu est mort.

Je ne l’ai jamais rencontré mais il a changé ma vie. Pour cela je ne peux que le remercier.

Si certains veulent honorer sa mémoire et pérenniser sa légende et son legs, mes deux dernières chroniques indiquent ce qu’il faut faire.

Pour Patrick, il est trop tard : l’hommage sera posthume.

Je ne connais pas l’homme. Je connais la légende. Patrick Edlinger, la légende qui a créé l’Escalade.

Laisser un commentaire

quatre × deux =