La femme qui grimpait aussi bien que les garçons.

La quête des sommets n’est pas qu’une métaphore, elle est aussi un sport à haut risque. Surtout lorsque la fraude s’en mêle. Heureusement, la ténébreuse Edurne Pasaban est là… 

Cette alpiniste basque de presque 37 ans (elles les aura le 1er août) est devenue le 17 mai dernier la deuxième femme de l’histoire à vaincre les quatorze «8.000», soit les quatorze sommets mondiaux culminants à plus de 8.000 mètres. La deuxième… voire, car, on y reviendra, des soupçons de fraude pèsent sur sa principale rivale. La native de Tolosa, dans la province du Guipuscoa (en Espagne donc), s’est donc envoyé tour à tour chacun des quatorze mythes de l’Himalaya, partagés entre l’Inde, le Pakistan, le Népal et la Chine. À savoir, dans l’ordre choisi par cette brune à fort tempérament, l’Everest, le Makalu, le Cho Oyu, le Lhotse, le Gasherbrum II, puis le Gasherbrum I, le K2, le Nanga Parbat, le Broad Peak, le Dhaulagiri, le Manaslu, le Kangchenjunga, l’Annapurna et, enfin, le Shishapangma. Le tout entre 2001 et 2010 avec, les années fastes, deux sommets engloutis en moins de 365 jours.


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