L’ascension du K2 en 3D depuis son canapé

Une vidéo sympa qui montre la longue et difficile ascension du K2, 2eme plus haut sommet du monde dont certains disent que l’ascension est plus périlleuse que celle de l’Everest.

Si la musique est discutable, la vidéo a le mérite de montrer un bel aperçu de l’impressionnant chemin à parcourir pour parvenir au sommet de ce colosse !

L’ascension est la plus dangereuse au monde

L’ascension du K2 est considéré comme bien plus difficile que celle de l’Everest. Et ce en raison des conditions météorologiques, des difficultés techniques et du fait de la dénivellation plus importante depuis le camp de base. Certains considèrent même que cette ascension est la plus dangereuse au monde.

A noter que le sommet a été atteint par presque toutes ses arêtes mais aucune ascension hivernale n’a encore été fructueuse.

Il y a plusieurs voies pour atteindre le sommet du K2. Celle présentée dans la vidéo en est une parmi d’autres.

Les différentes voies d’accès

  • L’arête des Abruzzes. C’est l’arête sud-est du K2 (éperon des Abruzzes). Cette voie d’accès est la moins difficile et la plus fréquentée pour atteindre le sommet. Mais elle reste dangereuse notamment à cause de ses chutes de séracs. Ces chutes ont tué 11 personnes le 2 août 2008.
  • Arête Nord. L’arête nord est l’une des voies les plus dures pour atteindre le sommet. Elle est empruntée en 2011 une expédition internationale.
  • Arête nord-ouest (rejoignant l’arête nord), première ascension en 1991.
  • Arête ouest, ouoverte en 1981.
  • Pilier sud-ouest ou Magic Line, techniquement difficile, ouverte en 1986.
  • Face sud ou Polish Line, particulièrement exposée et dangereuse, première et unique ascension en 1986.
  • Dent sud-sud-ouest, rejoignant la voie des Abruzzes, 1994.
  • Arête nord-est, voie longue sur corniche, rejoignant la voie des Abruzzes sur la partie sommitale, ouverte en 1978.
  • Face nord-ouest, ouverte en 1990.
  • Arête nord, dit Couloir des Japonais, ouvert en 2011.

Toutes ces voies d’accès ont des caractères différents, mais elles comportent toutes un passage clé et des difficultés spécifiques liées aux conditions des sommets de plus de 8.000 mètres.

Oxygène, violence des éléments et fatigue extrême

La première difficulté est bien sûr la haute altitude et la diminution de la pression partielle en oxygène. La pression en oxygène est de deux tiers inférieure au sommet du K2 par rapport au niveau de la mer.

D’autre part les conditions météorologiques à cette altitude sont extrêmes (froid, neige et vent) et changent rapidement. Il est arrivé par exemple que de violentes tempêtes s’abattent sur la montagne bloquent des expéditions pendant plusieurs jours. Et causant la mort de nombreux alpinistes. Par ailleurs les vents sont quasi omniprésents.

Enfin le K2 est réputé pour être le sommet de plus de 8 000 m le plus difficile techniquement. Avec les effets de la fatigue et de l’altitude, cela rend la descente et les retraites au cours d’une tempête particulièrement dangereux.

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