Le choix épineux de la gestion des domaines skiables

Les opérateurs se lançant dans la gestion des domaines skiables sont aussi variés que les domaines ouverts en France.

Mais tous, à de rares exceptions de domaines situés en totalité sur des parcelles privées (de très petits domaines généralement) font l’objet de la fameuse DSP, la Délégation de service public. C’est là qu’interviennent les différences d’un domaine à l’autre.

Les grand opérateurs

Dans de nombreux cas, en France notamment, les élus font confiance à un grand groupe ayant pignon sur versants, sociétés dont la première en Hexagone est la Compagnie des Alpes.

Pour les élus, le fait que la CDA est un avatar de la Caisse des dépôts et consignations est une garantie suffisante. D’ailleurs, ne dit-elle pas quelle “a pour ambition de devenir producteur de loisirs créateurs d’émotions et d’expériences uniques” ?

Cette volonté affichée d’une manière très marketing associée à une puissance d’investissement inégalée, suffit à convaincre les collectivités territoriales et locales. Au grand dam parfois, des écologistes qui se morfondent en regardant les versants se transformer en “usines à ski” et qui pestent contre le rouleau compresseur qu’ils jugent coupable de s’acharner sur le paysage local, du fait des longueurs des concessions.

D’autres, au contraire, ferment les yeux en voyant d’abord le chômage s’éloigner et l’or blanc leur offrir parfois des taux de croissance à deux chiffres. Tout est evidemment question d’équilibre.

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