Comme l’ours, il vit dans les Pyrénées et il est menacé. Mais le desman, amalgame minuscule et improbable d’un rat et d’un fourmilier, est d’une discrétion telle que ses défenseurs ont toutes les peines du monde à le protéger.
‘Le principal handicap du desman, c’est un mode de vie d’une extrême discrétion’, a expliqué lundi Alain Bertrand, naturaliste, lors d’une conférence de presse destinée à présenter un plan national en faveur de cette bestiole qui a la taille d’un poing et pèse 50 grammes.
‘Il n’a pas de relations directes avec l’homme, qui s’est peu préoccupé de lui’, ajoute M. Bertrand, vice-président du Conservatoire régional des espaces naturels de Midi-Pyrénées (CREN), animateur de ce plan d’actions piloté par la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement).