Le loup en France : Une catastrophe, humaine, sociale, économique et écologique

La montagne n’est pas faite que d’activités sportives et de loisirs. Bien avant randonneurs et alpinistes existaient les bergers, activité qui a évolué avec le temps mais dont les fondements sont toujours les mêmes depuis plus de 2000 ans. Si les contemplatifs peuvent admirer un loup et être fascinés par sa présence et son observation en liberté, dans ce qu’on appelle, peut-être à tort, un milieu naturel, les professionnels millénaires des montagnes en subissent toujours les mêmes conséquences dans les mêmes conditions.
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C’est la raison pour laquelle, depuis 30 ans pour l’ours, 20 ans pour le loup, on crée de manière totalement surréaliste un concept d’espaces sauvages pour entretenir une espèce auto-déclarée, par les organisations écologistes, d’emblématique et en situation de vulnérabilité et de risque fort de disparition. Concept autant mensonger qu’idéologique et sectaire (Cf. Polémique autour de l’UICN ). On parle aussi de « cohabitation ». Concept tout aussi surréaliste car, sauf dans quelques littératures et contes enfantins, cette notion reste au niveau de l’imaginaire mais n’est jamais vécue de manière réelle. Après 20 à 30 ans de volonté idéologique, le constat est là : c’est impossible. Mais faut-il encore que les décideurs l’observent, le comprennent et l’admettent.
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De multiples attaques gagnent maintenant les collines provençales, le Luberon, la Sainte-Victoire, la Sainte-Baume, etc…
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On préconise plus de chiens, de bergers et des clôtures plus élevées. C’est ce qui se fait depuis 20 ans. Sans succès. Alors que faire ?
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Et les hommes dans tout ça ?


Lorsqu’on parle de grands prédateurs, on parle plus de la protection des bêtes sauvages, ours et loup, que des hommes et leurs troupeaux. Manifestement, le bien-être animal et humain n’est pas fait pour eux. Priorité au sauvage ! Est-ce acceptable ?…
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En montagne, l’homme et ses bêtes sont la base de toute vie depuis plusieurs millénaires. Le vrai problème est peut-être que nous l’avons oublié au profit de la seule bête sauvage.


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