Les différents scandales qui ont émaillé le GIEC ces dernières semaines, et la démission hier d’Yvo de Boer, commencent à libérer la parole. Les dissidents du réchauffement global dû à l’homme commencent à oser s’exprimer. Ils témoignent souvent de l’isolement auquel ils sont confrontés, y compris sous forme de censure de leurs contributions et articles. Judith Curry, présidente de l’Ecole des sciences atmosphériques et de la Terre du Georgia Institute of Technology, explique :
‘Tout scientifique se doit d’être sceptique, c’est ainsi que nous faisons avancer la science. Or j’ai été frappée de découvrir récemment, à la suite de mon article sur le ‘ Climategate ‘, que beaucoup de jeunes collègues n’osaient pas exprimer leurs interrogations sur le climat par crainte de nuire à leur carrière […] Qu’est-ce que les modèles nous disent sur l’évolution du climat ? La réalité est que l’incertitude est énorme‘.