Le trail pour guérir de l’anorexie (et ne pas replonger)

C’est un témoignage étonnant à lire sur le site internet du Populaire du Centre. Chloé Mezerette, ancienne anorexique, y explique que la course à pied à « donné un sens à sa vie ». La jeune femme souffre toujours de cette maladie, mais affirme que grâce à la course et à l’objectif qu’elle s’est fixé, elle a retrouvé l’appétit.

« Je n’avais jamais fait de sport à part de la danse, cela m’était fortement déconseillé » explique t-elle. En moins de deux ans, elle passe de 9 à 32 kilomètres de distance. Un véritable défi car il lui faut convaincre son corps, déjà meurtri, que le sport sera bénéfique.

Surtout, avec cette pratique, elle se fixe un défi personnel en lien avec l’anorexie. Elle sait que si elle ne s’alimente pas correctement, elle ne pourra plus courir : « Je sais très bien que si je ne mange pas, je ne tiendrais pas » dit-elle.

Le soutien d’un club et de ses membres

La jeune fille effectue désormais jusqu’à trois courses par mois en plus de son entrainement en club. Un point très important dans sa démarche.

Car le fait de pratiquer dans un club lui permet aussi d’obtenir un soutien qui pourrait venir à manquer dans le cas d’une pratique plus solitaire. Un soutien qui lui permet de s’ouvrir aux autres et de ne pas se focaliser sur son anorexie qui l’avait rendue solitaire.

Son prochain objectif : l’ultra-trail. Ce choix n’est pas anodin, le trail c’est ce qu’elle préfère : « J’adore ces courses qui se déroulent dans la nature » dit-elle. Elle se prépare également pour un marathon prévu pour début 2019.

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