L’équipement de canyon aux Etats-unis ou canyonisme en terrain d’aventure

Il y a quelques années, j’écrivais un article sur la notion de terrain d’aventure en canyon. Même si cette notion a quelque peu évolué pour moi depuis, il en reste pas moins que je regrette toujours l’équipement systématique de chaque vallon en France. Bien sur quand il s’agit de remplacer des points défectueux ou dangereux, l’initiative est valable mais est on obligé de systématiquement poser un relais doublé dans tous les canyons que nous parcourons? Ne pouvons nous pas laisser des vallons vierges d’équipement afin que les répétiteurs puissent se poser la question d’un franchissement tel que nous auront pu l’éprouver? Nous ne laissons aucune chances à nos enfants de découvrir le plaisir que nous avons pu ressentir en découvrant de nouveaux vallons. Décevant à mes yeux…

Je reviens d’un voyage où j’ai pu constater une autre culture. inspirée d’écologie, de préservation du milieu mais aussi de recherche d’aventure et de problèmes à solutionner. Parce que oui si on réfléchi deux secondes, est ce mieux un relais métallique qui durera plusieurs années ou des mètres de sangles à renouveler à chaque crue? On peut avancer la protection du rocher par des relais bien placé à contrario des relais sanglé américains causant une non gestion du frottement la corde usant le tendre grès ocre qui nous fait tant rêver.

roche coupée par les frottements lors du rappel de corde

Oui mais il existe la possibilité d’arriver sur une cascade et de ne pas se contenter de passer la corde dans le maillon. Il faut dans ce cas chercher un tronc, un rocher, contruire un corps mort, chercher une lunule, imaginer, créer… Chaque canyoniste américain peut être confronté à cette démarche qui, chez nous, a disparu.

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