Durant plus de 10 ans, pratiquement toutes les communications de scientifiques et de journalistes ont été réalisées sur des bases volontairement altérées. A l’origine, un document du LCIE en anglais traduit par une association écologiste pro-loup : « loup.org ». La manipulation a été découverte en 2013 par Lynda Brook en publiant ‘Loup, la fin du mythe’
En 2002, la LCIE publie un rapport sous le titre : ‘The fear of wolf – A review of wolf attacks on humans’ (La crainte de loup – Un examen des attaques de loups sur les humains). Ce rapport fait 65 pages.
Une traduction en français a été réalisée sous le titre : ‘La peur du loup. Recueil d’attaques de loup sur des humains‘. Elle a été réalisée par Robert Igel et Thierry Paillargues de l’association écologiste ‘Loup.org’. C’est cette traduction qui servira de référence à tout le monde durant plus de 10 ans en s’imaginant qu’elle était fidèle à l’original en anglais. Mais curieusement elle ne fait que 62 pages.
Entre les deux documents il existe une différentielle de 3 pages. Même si une traduction n’est pas forcément du mot à mot, le compte n’y est pas.
Dans le cadre de son travail sur ‘La fin du mythe’, ce détail n’a pas échappé à Lynda Brook qui a repris la traduction page après page. Elle livre un certain nombre d’observation et met en évidence les omissions qui altèrent le véritable contenu du rapport.
Pourquoi avoir altéré ces informations ?