L’aménagement d’un parc éolien dans le parc Massif du Sud a eu un impact certain sur la biodiversité du secteur, mais nombreux ont été les gestes posés avant la construction dans le but d’atténuer les effets potentiels.
C’est du moins l’avis de Jean-François Dumont, biologiste à la division Chaudière-Appalaches pour le ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs (MFFP). Ce dernier estime que les mesures d’atténuation imposées au promoteur ont permis de restreindre le nombre d’espèces qui ont souffert des modifications à leur habitat naturel.
«On sait que les parcs éoliens ont un impact sur la biodiversité des territoires, sauf que dans le cas du Massif du Sud, le promoteur a eu énormément de travail à faire avant la construction et même aujourd’hui. Il s’est engagé, entre autres, à produire des inventaires de la présence animale et à documenter les espèces en présence tout comme leur distribution. Maintenant que le parc éolien est en opération, il a le devoir de faire des recherches de carcasses et des suivis de mortalité sur le site, notamment chez les chauves-souris et les oiseaux de proie. Il s’y est engagé et ça fait partie du décret de toute façon».