Les refuges d’altitude en pleine mutation

Fini le régime unique soupe-boeuf bourguignon, les dortoirs spartiates aux couvertures urticantes et la promiscuité repoussante… Avec une fréquentation stagnante voire déclinante depuis les années 90, les refuges sont condamnés au changement. Qu’ils soient sous concession de la Fédération des clubs alpins de montagnes (FFCAM), privés ou dépendants d’une collectivité, ces lieux d’hébergement ont dû adapter leur offre à l’air du temps et à la segmentation des pratiques. “Aujourd’hui, le Club alpin ne construit plus de la même façon qu’ il y a 30 ans. Les normes d’accueil, de sécurité et le niveau de confort n’ont plus rien à voir”, estime Jean-Claude Armand, président du Syndicat national des gardiens de refuge, patron des Souffles dans le Valgaudemar. Et de citer : dortoirs plus spacieux, couettes sur les lits, douches (en moyenne montagne), menus adaptés et variés, mise en réseau par massifs et réservation bientôt systématique sur Internet…

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