«Ma seule hygiène de vie, c’est d’avoir des rêves», confie Jean Troillet

Le célèbre alpiniste valaisan se remet d’une attaque cérébrale dans l’Himalaya en septembre. A 63 ans, il témoigne de son rapport à un corps qu’il gère avec un mental d’acier

Il a fait une attaque cérébrale dans l’Himalaya, sur le chemin de l’Annapurna. Et pourtant, Jean Troillet est rentré à pied pendant deux jours jusqu’au camp de base, s’appuyant sur un bâton de ski pour contrer ses vertiges. C’était à la fin septembre, au moment de gravir son onzième 8000. Aujourd’hui, l’alpiniste valaisan marche bien. «Les médecins disent que j’ai récupéré à 70%.» Mais son équilibre est encore vacillant.

Pour Jean Troillet, rien d’exceptionnel dans cette aventure. «C’est une petite attaque. Certains alpinistes ont marché avec les deux jambes cassées. C’est une question de survie dans l’Himalaya.» Il était parti en grande forme, mais une bactérie attrapée au camp de base l’empêche de manger correctement. «J’ai marché trois jours en mangeant un petit biscuit salé par jour et j’ai très peu mangé pendant trois semaines. Du coup, j’ai perdu dix kilos.»

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Le site de Jean Troillet

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