Le printemps avance à grandes enjambées et les alpinistes songent déjà à leur ascension vers le toit de l’Europe (4810m) à partir du 1er juin par la voie normale de Saint-Gervais.
Les réservations pour le refuge du Goûter et ses 120 places, qui ont fait tant couler d’encre, sont ouvertes sur internet avec le même dispositif de répartition que l’an dernier entre guides et individuels. Deux nouveautés, et de taille, sont à noter dans cette infrastructure ultra moderne et bourrée de technologie. Tout d’abord, de mai à septembre un agent sera présent aux côtés des gardiens pour assurer la surveillance technique de ce bâtiment et de ses équipements, pas toujours simples à manœuvrer, comme nous l’a confirmé Raymond Courtial, vice-président de la Fédération française des clubs alpins de montagne (FFCAM) en charge du patrimoine bâti. On se souvient que l’an dernier, pour son premier exercice en activité, le nouveau refuge à 7,5 M€, qui vise l’autonomie énergétique, avait connu quelques dysfonctionnements, avec, notamment, des sanitaires saturés. Cela avait provoqué un vif échange entre les architectes et le maître d’ouvrage, la FFCAM.
Point presse in situ le 4 juin avec le préfet, inauguration en septembre
Aussi, pour faciliter la tâche des gardiens et favoriser le « mieux vivre ensemble » à 3830m d’altitude dans le refuge gardé le plus haut de France, la FFCAM s’est résolue à cette solution. Entre les rectifications rendues nécessaires à la lueur de son usage et cette mission de surveillance, le nouveau Goûter occasionne de nouveaux coûts de fonctionnement.