Alors qu’un nouveau séisme a secoué hier le pays, deux ONG suisses craignent le pire pour leurs projets proches de l’Everest.
«Nous sommes très inquiets, car les rares nouvelles de Lukla ne sont pas rassurantes du tout, même s’il ne semble pas y avoir de morts. Les gens sont terrifiés et n’osent plus retourner dans leurs maisons. Cette fois, je crains qu’on doive reconstruire entièrement l’hôpital rendu inutilisable par ce nouveau séisme.»
Même à distance, l’ancienne alpiniste fribourgeoise Nicole Niquille, fondatrice il y a dix ans de l’hôpital «suisse» de Lukla, était sous le choc, mardi. Comme tous les Népalais. C’est que, deux semaines et demie à peine après le tremblement de terre qui a ravagé le Népal et tué plus de 8000 personnes, le 25 avril dernier, la nouvelle secousse de 7,3 qui a ébranlé le petit pays des pieds de l’Himalaya a replongé sa population dans la terreur.
A Katmandou, la capitale, «la secousse a duré entre 20 et 25 secondes», selon Nathalie Fauveau de l’ONG Medair. Partout dans le pays, les activités de secours aux rescapés du premier séisme ont été suspendues. Les scènes de panique se répétaient un peu partout, et les gens se préparaient à passer une nouvelle nuit dehors.
Nota : selon certaines informations la dernière secousse de 7,3 qui a ébranlé le Népal et replongé sa population dans la terreur, l’épicentre serait situé près de Namche Bazar, dans la vallée du Khumbu qui donne accès à l’Everest.
Photo : Lukla avant le séisme (archive)