Montagne et environnement : ‘Le mont Blanc n’est pas à vendre!’

Après l’épisode du concert de Zaz au sommet du Mont Blanc, les communes montent au front et crèvent l’abcès: cette fois, ça suffit de faire du commerce à 4810 mètres. Le débat est tempétueux et en vue de l’inscription du site au patrimoine de l’UNESCO, mieux vaut rapidement trouver des solutions.

Cette fois, c’est la guerre ! A Chamonix et Saint-Gervais, les deux communes qui «possèdent» le Mont-Blanc, on n’en peut plus de la commercialisation massive de la montagne. «On ne peut pas prétendre au classement au patrimoine mondial de l’UNESCO, tant qu’il y aura des choses aussi vulgaires», tempête Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais à nos confrères du Dauphiné Libéré.
 
Ces «choses vulgaires», ce sont notamment l’héliportage d’Adriana Karembeu au sommet pour le tournage d’une émission de télévision, le rapatriement du milliardaire Branson depuis le versant italien qui n’avait pas réservé suffisamment de places au refuge avec sa princesse anglaise ou récemment le concert tenu par la chanteuse Zaz au sommet. Coup de grâce pour les édiles de la région : l’opération était financée par la marque suisse Mammut alors que les refuges étaient fermés et la commune avertie la veille. «Le flocon de trop sur le Toit de l’Europe», ironise le Dauphiné Libéré. Avant l’avalanche ?

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