La tour Dharhara et la place Durbar, centre historique de Katmandou classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ont été détruites.
Un socle décapité, un nuage de poussière, des corps enfouis sous les décombres : les ruines de la grande tour Dharhara, monument du XIXe siècle, étaient samedi à l’image du centre historique de Katmandou, après le violent séisme qui a secoué le Népal. Selon un bilan provisoire, 876 personnes auraient péri samedi dans ce drame à travers le pays.
Édifiée pour la première fois en 1832, reconstruite après le tremblement de terre de 1934 et mesurant 50 mètres, la tour Dharhara était l’un des monuments majeurs du patrimoine de Katmandou, avec la place Durbar ou de la stupa Swayambunath.
De couleur blanche et surmontée d’une flèche en bronze, Dharhara était particulièrement prisée des étrangers ainsi que des familles népalaises le week-end pour sa vue panoramique sur la vallée. L’édifice abritait un sanctuaire hindou dédié au dieu Shiva en son sommet.
‘La place Durbar n’est plus’
Centre historique de Katmandou classé au patrimoine mondial de l’Unesco, la place Durbar, près de la tour, offrait le même spectacle de désolation, selon des images postées sur les réseaux sociaux. Plusieurs bâtiments s’étaient effondrés sur eux-mêmes, déversant un torrent de briques et de planches sur la chaussée.
Le tremblement de terre a provoqué l’effondrement de la tour historique de Dharhara, l’une des attractions touristiques de la capitale népalaise, selon des témoins. Une dizaine de corps ont été extraits des ruines, selon un photographe de l’AFP. Des neuf étages de cette tour blanche surmontée d’un minaret de bronze, datant du XIXe siècle, ne restaient quasiment que des décombres, selon les images télévisées. Des sauveteurs aidés par la population s’efforçaient de dégager les corps des gravats.