Parc National des Ecrins : Ce que disent les colliers GPS des bouquetins

Les données transmises par satellite permettent de repérer des corridors de déplacements et les domaines vitaux des animaux. Cette première année de suivi met en avant des éléments sanitaires à surveiller.

En 2013, 20 ans après les dernières réintroductions, un programme de capture et de marquage de bouquetins est mis en oeuvre dans le massif des Ecrins . Son originalité tient à l’utilisation pour la première fois sur cette espèce de colliers GPS avec transmission satellitaires des données.

Le suivi régulier des populations de bouquetins réintroduites dans les Ecrins met en exergue des anomalies dans leur démographie.

Pathologie ? Braconnage ? Inadéquation au milieu ? C’est pour tenter d’apporter des réponses à ces questions que ce programme a été mis en oeuvre.

Bouquetin équipé collier GPS – © Josette Arnaud – Parc national des Ecrins ‘Il permet notamment une évaluation de l’état sanitaire par l’analyse des prélèvements effectués lors de la capture, par la biométrie et par la possibilité d’autopsier des cadavres frais grâce à l’alerte mortalité des colliers’ explique Michel Bouche, technicien patrimoine du Parc national des Ecrins et vétérinaire de formation.

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Le CAEV, maladie caprine par excellence, est retrouvée dans 5 % des prélèvements. Cette maladie transmise par voie vénérienne par les chèvres férales est une menace potentielle pour les populations de bouquetins. Ces maladies sont transmises par la faune domestique lors de cohabitations dans le temps ou dans l’espace.

Les résultats de parasitisme restent dans la norme et ne soulèvent pas d’inquiétude.

Enfin, dans les deux cas d’autopsie qui ont pu être réalisées, la maladie caséeuse est identifiée. Cette pathologie a déjà été répérée dans le passé pour au moins trois bouquetins morts dans les Ecrins.

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