N’en déplaise à une certaine presse, mais «?la guerre de l’ours?» n’aura pas lieu. Et c’était prévisible. Et en 2014, il y aura des élections. Nul doute que la gauche ne cherchera pas à attiser les tensions et créer une polémique sur un sujet quelque peu marginal par rapport aux enjeux politiques, sociaux et économiques du moment.
Une réponse attendue
Cette réponse était attendue… sereinement par les pyrénéens. L’ADDIP avait parlé de «?procédure illégale?» vis-à-vis du Code de l’environnement et de la législation actuelle très différente de celle de 1996 et 2006 lors des précédents lâchers. Et puis, sauf à être de mauvaise foi et de refuser de regarder la réalité en face, selon la consultation publique de 2011, l’article 22 de la Directives Habitats aurait été bafoué. L’acceptation sociale n’existe pas.
Par ailleurs, la Ministre donne des motifs qui ressemblent à s’y méprendre aux demandent des opposants aux introductions qui représentent pratiquement 75% de la population pyrénéenne. Elle veut prendre en considération la problématique globale de la biodiversité, sujet en discussion au Comité de massif des Pyrénées.
Et que dira l’Europe??
Reste à savoir si la Commission Européenne restera attachée à «?l’espèce emblématique?» DANS les Pyrénées (et non DES Pyrénées) qui restera toujours reliquaire par rapport à l’ensemble européen et d’un intérêt très secondaire ou si elle acceptera de prendre en considération l’ensemble de la biodiversité des Pyrénées qualifiée par tous de «?remarquable?» grâce à la gestion raisonnée traditionnelles des bergers et de leurs bêtes depuis des millénaires.
Aujourd’hui, il ne reste en fait qu’une seule question?: les associations écologistes sont-elles encore dans la course??
Réponse dans quelques mois.
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